Nous vous proposons de visionner les photos que nous avons réalisés dans ce pays appelé parfois “Le Tibet de l’Amérique”. En effet nous avons passé environ 2 semaines à rouler entre 4000 et 5000m d’altitude, en côtoyant des paysages spectaculaire pour finalement traverser le plus grand désert de sel au monde : Le Salar de Uyuni. En partie inondé, cette étendue blanche nous a permis de réaliser des clichés peu ordinaires…
Lors d’une randonnée à Sorata en Bolivie, nous visitions une grotte fort sympathique.
Du côté de Sorata en Bolivie, en compagnie d’Elsa, Marie et Mao, nous nous accordons une bonne balade à cheval dans cette belle région.
Les « cholitas », ces femmes boliviennes qui transportent leurs affaires dans des ponchos colorés, passent aussi pas mal de temps à guetter ce qui se passe dans les rues.
Les décors de Sucre nous rappellent souvent l’influence coloniale dans l’histoire de ce pays.
Sucre, une ville à l’architecture coloniale peuplée de nombreuses églises.
La Paz, ville animée: marchés en tous genres, trafic dense, bars sympas, boîtes de nuits. Nous profitons bien de notre longue pause à La Paz pour ses avantages de capitale
Dans les marchés locaux, on trouve de tout et de rien mais les « cholitas » sont toujours là pour nous servir.
Sur l’Isla Del Sol au bord du lac Titicaca, nous tentons de ne pas oublier nos racines françaises avec des produits locaux: fromage, pain, pinard ! Sur certaines bouteilles, la Bolivie n’a rien à nous envier…
Nous sommes souvent surpris de voir des enfants travailler au lieu d’aller à l’école en Bolivie.
La Paz. Bolivie.
La fête du « Gran poder » à La Paz. Un défilé de toutes les couleurs dans les rues de la ville.
La Paz. Nous passons un mois à vadrouiller (sans les vélos) en Bolivie et installons notre camp de base chez Marie et Elsa qui nous hébergent généreusement dans leur modeste appartement de la capitale. Étudiantes en médecine, elles sont en stage dans un des hôpitaux de la ville et prennent le temps de nous faire découvrir cette superbe ville ancrée dans les montagnes.
Nuestra Senora de La Paz. L’arrivée dans cette capitale fut mémorable: une vue splendide depuis El Alto et une descente de nuit incroyable se faufilant à travers le trafic de cette ville surprenante.
Nous passons 2 bonnes heures à nettoyer nos vélos le long d’un cours d’eau. Le sel s’est incrusté partout. Nous espérons ne pas avoir trop endommagé notre matériel…
Après 10 jours dans des décors plus incroyable les uns que les autres nous retrouvons la civilisation.
Après 2 jours et 80km à rouler sur le plus grand désert de sel au monde, nous le laissons derrière nous sans regret mais avec le plaisir de retrouver de l’eau douce.
Salar de Uyuni. Just cross it
Salar de Uyuni. Le sel devient notre pire ennemi.
Les conditions sont plus difficiles que ce que nous pensions. Le Salar à l’air lisse de loin. Mais en réalité il est rainuré sur toute sa surface, faisant des plaques d’environ 1m de diamètre. Chaque joint est une nouvelle bosse qui ne facilite pas notre avancée.
La matériel souffre dans ces conditions difficiles. Ici, nous sortons enfin de l’eau et nettoyons chaînes, plateaux, pignons…
Nous sommes généreusement invités à dormir sur l’île d’Incahuasi, en plein milieu du Salar. Le musée qui n’est pas encore ouvert au public nous servira de dortoir pour ce soir là.
Salar de Uyuni. Du blanc à perte de vue. Nous avons entendus que des gens se seraient perdus, même en voiture, dans cette grande étendue de 12 500 km².
Le sel n’épargne pas nos montures d’acier. Nous nous inquiétons car le sel est hautement corrosif pour notre équipement.
Salar de Uyuni. Un environnement surnaturel.
Salar de Uyuni.
Salar de Uyuni. Nous faisons finalement plus de 9km dans cette eau froide et saturée en sel.
Salar de Uyuni. Difficile de distinguer l’horizon de la couche d’eau. Impressionant…
Salar de Uyuni. Au départ nous avions l’intention de rouler en claquettes pour garder nos chaussures sèches. Mais la température de l’eau est beaucoup trop froide. Nous n’avons pas réussi à habituer nos pieds et avons du remettre nos chaussures.
Nouvelle étape dans l’aventure Solidream avec cette arrivée tant attendue dans le mythique Salar de Uyuni.
Salar de Uyuni. En ce début d’hiver les locaux nous avaient bien avertis : Le Salar est partiellement innondé, sur environ 5km. Mais nous décidons de tenter notre chance et de traverser les 80km du Sud au Nord…
Les lamas eux, n’ont pas froid quand la nuit arrive…
Salar de Chiguana. Nous cherchons notre route. Pas facile de savoir quelle montagne viser avec notre carte approximative.
Salar de Chiguana. Une fois de plus, le vent ne nous épargne pas. Nous pédalons à 6km/h pendant une heure…
Brian aimerait bien avoir son VTT pour rouler dans ces conditions.
Le monde entier est un cactus Il est impossible de s’assoir Dans la vie, il y a qu’des cactus Moi je me pique de le savoir Aïe aïe aïe, ouille, aïe aïe aïe (Jacques Dutronc)
Nous faisons environ une nuit sur deux dehors et devons user de nombreux stratagèmes pour lutter contre le froid. Par exemple, nous doublons la tente, dans laquelle nous dormons déjà serrés, d’une bâche, rabaissons le toit intérieur pour garder la chaleur proche de nous, déposons nos sacoches pleines d’air tout autour de nous pour nous isoler du froid…
Nous passons de la neige aux cailloux en passant par le sable… pas toujours possible de rouler.
Mythique passage de l’Arbol de Piedra.
Vizcacha ou lièvre des pampas. Nous avons la chance de le surprendre en plein jour car cette espèce est essentiellement nocturne.
Sur ces 700km de parc naturel parcourus, nous sommes facilement émerveillés par ces changements fréquents d’environnement.
Il existe quatre variétés de lamas dans les Andes: les lamas, l’alpaga, le guanaco et la vigogne. Ici un troupeau de vigognes. Sa fibre a été qualifiée comme la plus fine parmi toutes les fibres animales. La faune de l’Altiplano nous interpelle alors que nous vadrouillons sur les chemins.
Ainsi se forment les magnifiques lagunes que nous avons pu contempler.
Les arrivées sur les lagunes salées de ce parc naturel sont toujours impressionantes. Ici, la Laguna Colorada qui porte bien son nom nous offre des couleurs extraordinaires.
Yareta ou Llareta. Cette plante est très compacte pour réduire la perte de chaleur et elle est souvent utilisé comme combustible par les autochtones en plus de ses vertus thérapeutiques contre la fièvre, l’asthme, les bronchites… Sa pousse est très lente avec une très grande longévité. Certains spécimens sont âgés de 3.000 ans.
Après un col proche des 5000m nous nous réjouissons d’une longue descente pour rejoindre la Laguna Colorada.
Le soir, une fois à l’abri, nous notons dans nos carnets de bord les moments forts de la journée.
La seule carcasse de voiture que nous ayons rencontrée. En effet, l’ensemble du parc naturel Eduardo Avaroa est extrêmenent bien conservé malgré les nombreux touristes le traversant en 4×4 avec leurs guides boliviens.
Peu importent les conditions, nous devons avancer au rythme de 50 à 70km par jour environ.
4400m. Laguna Chalviri. Eaux thermales dans lesquelles nous nous jetons sans hésitations. Le bonheur de trouver de l’eau chaude dans ce froid permanent.
De plus, la neige rend la piste plus lisse et ainsi nous roulons dans de meilleures conditions.
La neige tombée la veille nous offre un décor exceptionnel, nous récompensant ainsi d’une journée difficile et d’une nuit très froide…
Le lendemain, le beau temps revient.
Après une journée à rouler sous la neige, nous sommes heureux de trouver un abri où nous pouvons nous réchauffer et faire sécher nos vêtements.
Lorsque nous nous arrêtons le froid nous saisit. Ainsi, comme dans le Sahara, mais pour des raisons opposées, nous limitons la durée de nos pauses à environ 10min.
Nous faisons infuser des feuilles de coca dans nos gourdes pour diminuer les effets néfastes de l’altitude. Seul problème : l’eau dans les gourdes en plastique est gelée. Mais heureusement nos gourdes métalliques, quant à elles, ont de meilleure vertus isolantes.
Le mauvais temps nous a rattrapé et nous roulons dorénavant dans un nouvel environnement : blanc, froid et pas toujours simple de s’orienter…
… mais la beauté du désert de Dali nous coupe le souffle et notre envie d’avancer est trop grande.
Ce matin le temps est menaçant. Il fait -5°C et l’orage nous guette. Nous pourrions attendre un jour ici que le temps s’améliore…
Nous ne sommes pas bien équipés pour dormir dehors par des températures flirtant avec les -15°c, -20°C… En effet, nos duvets sont des -5°C extrême et notre tente est plus adaptées au climat chaud. Ainsi, lorsque nous trouvons des refuges, nous dormons dans les couloirs, les salles à manger…
En haute montagne la nuit tombe vite et le froid s’installe. Comme chaque jour, notre première préoccupation est de trouver un abri pour nous protéger du vent.
Nous tutoyons les sommets enneigés et nos vélos souffrent sur des pistes difficiles…
Le 1er juin 2011 nous passons la frontière Chili-Bolivie et entamons notre traversée du Sud Lipez, du vélo entre 4000 et 5000m d’altitude… Les paysages sont grandioses, propices à réaliser des images. Ici, une fois de plus, nous posons la caméra pour immortaliser nos premiers tours de roues en terre bolivienne.
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