Dernière image d’Étienne sur le territoire canadien avant son retour en France. Cela crée un grand vide, mais il est solide et repart avec son légendaire sourire « Colgate » malgré les circonstances. De la part du reste de l’équipe Solidream : nous espérons revoir Etienne revenir un de ces quatre pour une nouvelle étape…
Etienne fait les comptes après son passage aux urgences : un billet retour en France coûte 1400$, l’opération de sa clavicule, nécessaire d’après les médecins, sur place coûte entre 4000 et 10 000$ (!!). Après s’être renseignés sur les assurances, il découvre qu’il pourra bénéficier d’un rapatriement couvert. Une relative bonne nouvelle, mais après avoir imaginé toutes sortes de solutions pour qu’il reste, nous nous rendons à l’évidence : il devra rentrer et quitter le groupe, une tristesse pour tous…
Mais avant cela nous devons faire 700km en stop avec tout notre matériel pour rejoindre l’aéroport de Whitehorse
Fracture de la clavicule, main droite ouverte, talon râpé par les graviers, multiples brûlures superficielles dans le dos et à la hanche. Ouverture profonde de la main gauche. Pas facile quand l’infirmière frotte avec de l’alcool pour enlever les graviers… Mais surtout, un moral dans les chaussettes à cause de ce qui signifie un retour en France.
Dease Lake. Après être monté dans un véhicule pour l’hôpital le plus proche, il aura fallu appeler le médecin de garde car le bâtiment était vide. Etienne aux petits soins pour ses brûlures.
Solidream Cycles
about an hour ago
Etienne à terre dans un virage traître : dans une descente à 8 %, le bitume disparaît et laisse place dans un virage à une route de graviers. Cela faisait une semaine que nous roulions sur une route bitumée sans encombres, et le manque de signalisation a eu raison de notre vigilance : la roue avant d’Etienne décroche et, après quelques roulé-boulés à 50km/h, Etienne reste à terre, blême, se plaignant de l’épaule et du dos. Très inquiétés et aussi à la limite de la chute, toute l’équipe se mobilise pour l’aider. Après être tombé dans les pommes sous la douleur, il part pour Dease Lake, le village le plus proche, en voiture avec des gens qui se sont gentiment arrêtés, pour recevoir les premiers soins
L’équipe au complet sur la Stewart Cassiar highway. Les conditions sont idéales, Etienne y va même de son commentaire « C’est vraiment une belle journée les gars quand même ». Il ne croit pas si bien dire, quelques kilomètres à peine plus loin un événement malheureux l’attend.
Etienne en route pour les Cassiar Mountains sur la Stewart Cassiar highway. Cette route est une des rares options pour l’Alaska. Connue des voyageurs, elle parcourt la British Columbia jusqu’au Yukon et est une des plus belles routes que nous ayons emprunté jusqu’à aujourd’hui.
Vous ne vadrouillerez pas sur les routes du Canada sans apercevoir les biches qui sautillent le long.
Dans certaines zones les moustiques et les mouches sont insupportables. Etienne et Morgan se protègent comme ils peuvent le temps de faire la cuisine, Siphay quant à lui se reveille le lendemain matin avec l’oeil et le visage enflé par quelques piqures…
Celui ci nous le baptisons « Solide » car il remporte l’Oscar du meilleur acteur de la British Columbia en jouant son rôle sans prêter attention à notre caméra et appareil photo.
Ici nous essayons de compléter nos repas avec quelques poissons mais nous n’aurons pas grand succès. Un zéro pointé pour Siphay et Morgan.
Ce jour là nous avons vu une dizaine d’ours sur notre chemin vers le Nord. Celui-ci n’est pas craintif et nous en profitons pour l’observer pendant dix bonnes minutes… tout en gardant une certaine distance de sécurité.
Highway #37, British Columbia, Canada.
Bald Eagle.
A chacun sa technique pour se doucher dans les eaux glacées… Ici Brian s’accroche à une racine et se laisse tremper le temps de se rincer.
Cet homme nous double, s’arrête un peu plus loin et nous attend avec du thé sur le capot de sa voiture. Nous apprendrons qu’il traverse le Canada pour photographier les ours et autres grizzlys. Il nous montre d’ailleurs un de ses livres.
Ici Morgan profite de la curiosité de cet ours noir pour filmer quelques secondes. Nous sommes bien conscients que cet ours court plus vite que nous pouvons pédaler donc nous restons vigilant et partons si nous observons des signes d’alerte : Oreilles couchées en arrière, s’il vient dans notre direction ou qu’il se lève sur ses pattes arrières…
Etienne vit avec Solidream ses premiers kilomètres dans un endroit aussi sauvage. Les paysages, la nature et le beau temps sont avec nous ces jours ci.
En quittant la ville de Terrace nous savons que nous avons 600km à rouler avant le prochain village où nous pourrons nous réapprovisionner en nourriture. Nous sommes donc extrêmement chargés : pâtes, riz, noodles, thon, pain, peanut butter…
Minuit, juin 2012, Highway 37, British Columbia, Canada.
Nous sommes de plus en plus Nord. Le soleil se couche vers minuit et réapparaît vers 3h du matin. C’est un réel plaisir pour nous d’installer le camp, de faire un feu et de cuisiner en plein jour alors qu’il est 21h…
Ce jour là Siphay et Morgan préfèrent faire une sieste sur le bord de la route plutôt que d’aller dans les bois. Ils espèrent ainsi échapper aux mouches et aux moustiques de plus en plus voraces…
Se laver dans la rivière n’est pas un plaisir sur le moment. L’eau arrive directement de la fonte des neiges quelques centaines de mètres plus haut et le froid nous invite à vite partir nous habiller. Mais le bonheur de dormir propre vaut largement ce petit supplice.
En général les ours que nous voyons s’en vont rapidement lorsqu’ils nous repèrent. Ils partent en courant se cacher dans les bois et il nous faut vite dégainer pour capturer ces images.
Arrivés à Prince Rupert, après 5 jours de mer, nous reprenons la route dans un décor fantastique.
Inside Passage, British Columbia.
Malgré la fraîcheur de l’eau, impossible de ne pas profiter de ce moment pour un bon plongeon ! Il aurait été trop dommage de ne pas goûter aux eaux des fjords canadiens ! Brian en profite pour immortaliser le moment en vidéo.²
Le Canada est un pays plein de bois. Pour transporter les troncs d’arbres, plusieurs options : soit des bateaux spécifiques au transport de bois (photo du haut) sont chargés à quai latéralement, soit le transport se fait par flottage avec un remorqueur (photos du bas). Parfois, le bois est transporté jusqu’au Japon de l’autre côté du Pacifique.
Siphay : « Même si l’environnement se différencie par la végétation de cette merveilleuse Colombie Britannique. Le fait d’être sur l’eau au milieu des montagnes enneigées me rappelle les moments passés sur Ocean Respect avec toute l’équipe en Antarctique !
Sans parler que l’on a pu apercevoir de nouveau ces incroyables mammifères marins que sont les baleines.
De nombreuses personnes nous parlaient de la beauté de la région, mais je n’imaginais pas un endroit aussi exceptionnel. En plus de suggérer cette destination aux amoureux de nature, je rêve de pouvoir faire visiter cette partie du monde à mes proches sur mon propre voilier. »
Les américains natifs (ou « natives ») essaient d’entretenir l’art ancestral encore aujourd’hui. Ils nous présentent leur travaux parfois exceptionnellement bien finis. Certaines personnes dépensent des fortunes pour s’offrir les services de ces artisans dont les talents deviennent de plus en plus rares.
Morgan : « Je retrouve vite les bonnes habitudes, sortir les pare-battages, sauter sur le quai et amarrer le bateau… »
Autrefois une vraie ville qui vivait de la pêche au 19ème siècle avec boutiques et hôtel, elle est aujourd’hui délaissée en ruines et habitée par un seul homme en recherche de tranquillité. Il n’y a plus de quai, à part les troncs d’arbres qui sont là pour en faire office. Une fois, suite à un accident, il a du ramper jusqu’à chez lui pour appeler les garde-côtes à la radio et être secouru.
D’escale en escale au beau milieu de l’ « Inside Passage », nous progressons vers le Nord et le continent que nous comptons rejoindre après 5 jours de navigation. Ces jours passés sur le Mamro nous offrent du temps pour nous, pour la contemplation de cet environnement exceptionnel. Bien sur, dès que cela est nécessaire, nous prêtons main forte à Dan pour l’amarrage !
Nous naviguons toute la journée entre les îles et nous nous jetons à l’eau, accrochés à l’arrière du bateau, pour nous doucher, tout en économisant l’eau douce du bateau que nous utilisons uniquement pour nous rincer du sel.Siphay à bord de Mamro.
Siphay à bord de Mamro.
Au beau milieu des fjords canadiens, la vie sauvage environnante rend la navigation excitante. La faune maritime n’est pas en reste : lions de mers, phoques, dauphins et même des baleines comme sur ce cliché.
Nous naviguons dans le « Inside Passage » Pour rejoindre Prince Rupert 600km au Nord.
Le Mamro Adventures est un bateau de plongée qui offre des tours dans les eaux des fjords du Canada. Dan Ferris, son propriétaire, accepte de nous embarquer à bord pour Prince Rupert pour bien moins cher que le ferry qui fait le même trajet. Pour tous les intéressés pour un séjour de plongée dans cette région exceptionnelle, voir http://www.mamro.com/
Arrivés à Port Hardy nous sommes toujours à la recherche d’un moyen pour traverser la mer et rejoindre le continent
Pêche aux crabes avec Kaï. Le soir ils finiront dans la marmite.
A voir la qualité de ce canoë traditionnel, cela nous donne des idées pour notre future descente du Yukon. Cela nous rappelle également que les voies d’eau sont un moyen de locomotion historique dans cette région, entre les fjords et les grands fleuves.
Cet homme est un « Carver » réputé dans la région. Il reçoit des commandes pour ces Totems du monde entier. Dernièrement il a fait livrer une statue de plusieurs mètres de haut en Hollande.
« Carver » sur l’île de Vancouver. Tailleur de Totem, il lui faudra plusieurs mois pour finir cette statue de plus de 10m de haut.
Kai et Andrea
Brian : “Sur le chemin, nous arrivons parfois à inspirer les gens avec notre aventure. Là, ce fut une de ces rencontres par lesquelles nous sommes inspirés à notre tour. Entendre Kaï raconter ses expéditions dans l’Arctique laisse rêveur, ça me rappelait quand je lisais les histoires d’autres voyageurs à vélo avant de faire ce voyage. Peut-être ai-je trouvé là une nouvelle aventure à faire ?!“
Alors que nous commençons à chercher un bateau pour rejoindre le continent à Port McNeill, nous rencontrons Kaï et Andréa, qui nous offrent un bateau pour dormir ! Par la suite, ils nous invitent à déguster un repas préparé gentiment par Andréa, avec les crabes que nous sommes allés pécher avec Kaï. Ce sont ces rencontres fortuites qui constituent probablement les meilleurs souvenirs de notre voyage.
Nous avons rencontré Peter et Annette, un couple de cyclistes, dès notre premier jour sur Vancouver Island, près de Nanaimo. Ils nous invitent rapidement chez eux le soir même, pour un bon barbecue ! Ces rencontres surprise restent de très bons souvenirs que l’on peut expérimenter à vélo en particulier.
Fanny Bay, Vancouver Island. Les lions de mer profitent aux aussi du soleil 🙂
Sur l’île de Vancouver nous essuyons quelques nuits sous la pluie. Notre tente, après 21 mois de bons et loyaux service, commence à être fatiguée et son imperméabilité laisse à désirer… Ici Siphay et Etienne font sécher leurs duvets trempés…
La ville de Vancouver et l’île du même nom offrent un terrain de jeu privilégié des plaisanciers. En effet, la mer calme offre de quoi passer du bon temps sur un bateau à visiter les environs de la côte.
La maison de Brent et Judy sur Pender Island. Ils l’ont bâti de leurs propres mains, cette maison canadienne typique en bois est un bijou. Un havre de paix que nous avons su apprécier à sa juste valeur.
Brent est un ancien ami de la famille de Morgan rencontré il y a 22 ans lors de leur passage en voilier dans cette région du monde. Il nous accueille avec sa femme Judy, nous fait visiter l’île de Pender Island et nous explique comment était Morgan à cette époque « an outdoor child running and jumping everywhere »
Le printemps est bel et bien arrivé. Les « caterpillars » (chenilles) sont de sortie.
Nous partons voir l’école où Morgan, Virginie et Audrey ont passé une année scolarisés sur l’île de Pender. C’était l’époque où ils voyageaient autour du monde en voilier … http://tikaimowgli.blogspot.fr/
Morgan retrouve les quais où le voilier de ses parents était amarré il y a 22 ans, lors de son premier voyage autour du monde en famille… en savoir plus –> https://solidream.net/pender-vancouver-island-puis-la-chasse-aux-pecheurs/
Après avoir fait une présentation pour les enfants dans une école primaire, nous donnons une conférence, en anglais, pour une communauté de cyclistes réunie grâce à l’aide de Robin et des amis à nous de Vancouver. Pas mal des personnes présentes ont fait un don à la fin de la présentation.
Au premier plan, Erwan et Caroline, un couple de français installés sur Vancouver, auront été d’une grande aide : Erwan nous aide à rayonner nos nouvelles jantes et Caroline nous trouve un contact chez Icebreaker, une marque de vêtements techniques en laine de mérino, pour qui elle travaille. Nous aurons du soutien matériel de cette marque grâce à elle.
De loin la ville la plus sympa à parcourir à vélo en Amérique du Nord, Vancouver dispose d’une grande culture de cyclisme. Nous en profitons pour faire de la maintenance sur nos vélos grâce à l’aide d’Erwan, français mécanicien de vélo.
Vue sur Vancouver depuis le détroit de Géorgie entre la ville et l’île du même nom. Les canards sauvages profitent des eaux calmes pour aller pêcher.
Dennis, rencontré grâce à Nick, nous offre une balade avec son bateau le jour d’un beau samedi ensoleillé. De quoi nous offrir un bon avant-goût de ce qui constituera la suite de notre périple.
La ville de Vancouver est un vrai melting pot géant avec une tendance pour les minorités asiatiques, contrairement aux USA où nous avons vu beaucoup plus de mexicains et d’afro-américains
Nous ne le savions pas, mais la population de Vancouver est composée à 50 % de personnes d’origine chinoise, et 10 % supplémentaires viennent d’autres pays d’Asie (directement ou leur parents). Cela apporte une autre dimension à la ville en plus de son histoire européenne.
Liwei, une des locataires de la maison de Nicholas chez qui nous étions hébergés, est maintenant devenue une grande amie. Derrière son tempérament introverti se cache une très jolie voix et un certain talent pour la musique. Nous avons passé de très bons moments en sa compagnie. Elle a proposé de prêter sa voix pour nos films : affaire à suivre ! Merci Liwei !
Les coyotes rôdent en ville. Il n’est pas rare de voir les animaux sauvages venir s’approprier les rues : coyotes, raton-laveurs et même quelques ours parfois !
Chansy, la mère de Siphay « Nous n’avons pas pu nous voir durant deux ans et seulement entre-aperçus avant notre grand départ de France il y a 21 mois. Je ne me rendais pas forcement compte à quel point cela pouvait me faire du bien de retrouver ma mère ! Même si nous sommes très proches et en très bonne entente, nous ne prenons pas souvent des nouvelles l’un de l’autre… Elle n’a d’ailleurs pas toujours le temps de suivre l’avancée de notre périple ! Elle est toujours présente quand j’en ai besoin et je suis heureux d’avoir pu lui offrir cette virée loin de son quotidien professionnel pas tous les jours rose.
C’est en quelque sorte une grande bouffée d’air de voir les proches qui me manque » raconte Siphay
Si les prix de la vie nocturne peuvent faire mal à un budget réduit comme le nôtre, cette ville riche n’en reste pas moins attractive de ce point de vue là.
Nous avons eu énormément de chance avec la météo à Vancouver. La ville est réputée pluvieuse mais nous sommes arrivés avec les beaux jours : de quoi ravir également les canadiens qui investissent les nombreux parcs de la ville pour profiter de ces rayons de soleil.
A notre arrivée à Vancouver nous animons une présentation pour les jeunes élèves de l’Ecole André Piolat. Une nouvelle expérience pour nous, nous essayons de trouver les mots por captiver ce jeune public.
Nick, après avoir trouvé notre site web, nous a contacté alors que nous étions encore en Californie. Arrivés à Vancuver, nous avons eu le plaisir de faire sa connaissance. En charge de la maintenance des appareils de physique de l’université UBC il partage avec nous sa passion du VTT, nous présente à sa femme et ses enfants, organise une conférence dans une école, nous prête des outils pour réparer nos vélos… Un exemple de générosité, Nick est devenu un vrai ami que nous espérons revoir en France ou ailleurs.
A l’image de toute la côte Pacifique canadienne, la ville dispose d’une « creek », une avancée de l’océan dans les terres, que l’on pourrait aussi appeler fjord. Cela fait de cette ville prospère un endroit idéal pour les nombreux voiliers qui partent découvrir les environs magnifiques depuis Vancouver.
Nicholas nous accueille chez lui à Vancouver dès notre arrivée au Canada. Pendant 3 semaines il nous offre le gîte et, bien souvent, le couvert. Et quel couvert ! De succulents repas, lunchs, barbecues, petits déjeuners… C’est un homme aimable, sociable et généreux dans l’âme. En échange de nos places sur les transats du balcon et de l’emplacement de tente dans le jardin, nous lui offrons notre aide pour des travaux pour sa maison qui ne cesse de bouger.
Arnaud et Anouk nous ont négocié une place de choix pour notre arrivée au Canada dans la maison où ils résident. Ce couple de suisses, aujourd’hui devenus nos amis, que nous avions rencontré en Patagonie, sont locataires d’une chambre dans la maison de Nicholas, qui abrite une autre demi-douzaine de personnes. Pour que l’on puisse se revoir, ils ont même décalé leurs vacances à Hawaii. L’ambiance sur place est conviviale avec de nombreux repas cuisinés un coup par les uns, un coup par les autres.
Vancouver. La ville est plantée au milieu d’un espace naturel exceptionnel. A l’ouest, l’Océan Pacifique avec vue au loin sur Vancouver Island que nous allons parcourir plus tard. Tout autour, la limite de la ville est matérialisée par la forêt des montagnes canadiennes. Cet environnement offre un terrain de jeu idéal pour les activités outdoor : vélo, randonnée, kayak, voile, alpinisme… A 20 min de chez vous, il y a toujours de quoi respirer un air pur !
Le Canada est le deuxième plus grand pays du monde en terme de superficie (derrière la Russie). Avec « seulement » 33 millions d’habitants, dont les trois quarts habitent à moins de 160 kilomètres de la frontière avec les USA, le pays détient encore beaucoup de ressources à explorer. Autant dire que notre parcours sera sauvage.
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