Après plus d’un de voyage nous prenons 3 semaines de repos avec nos familles et amis au Costa Rica… Du pur bonheur !
Le 05 décembre la famille et amis repartent en France. Nous voilà de nouveau sur les routes. Brian raconte ce moment: « Après 80km de pensées profondes, nous arrivons à Liberia pour la nuit. Nous passons la soirée à regarder les gamins faire du skate et du vélo et nous partons dormir grâce a l’aide de la police qui nous offre un endroit tranquille. C’est reparti… »
Siphay explique : « Avant le grand départ Solidream, nous avons vécu et travaillé un an ensemble. Se retrouver après autant de temps de l’autre côté de la planète restera un moment magique. Émotions au rendez-vous, j’espère que l’on pourra se voir de nouveau avant notre retour en France. »
Les « sunset sessions » tous les jours nous font vibrer. Le surf est un sport passionant que nous avons (re)découvert ici au Costa Rica. Nous reviendrons!
Siphay au « bottom turn » à Playa Avellanas. Les pélicans imitent les surfer en passant à ras des vagues.
La pêche du padre : une carangue d’environ 2,5kg ! Belle perf ! Le soir, elle passera au grill !
Au pied des volcans, le singe capucin se déplace en bande et n’aime pas trop être dérangé.
Ces eaux descendent du Volcan et le bruit sous cette cascade est puissant. En plongeant au fond de ces piscines naturelles on peut trouver des courants d’eau chaude sortant tout droit du sol…
On entend les singes hurleurs partout ici. Le pays détient une biodiversité énorme en comparaison de sa taille : 6% de la biodiversité mondiale alors qu’il ne représente que 0.03% des surfaces émmergées du globe.
Nous partons avec Nathan découvrir les alentours du Volcan « Rincon de la Vieja ». Une nature extrêmement bien préservée comme dans la majorité du Costa Rica.
Quelques mots de Nathan qui a passé 3 semaines avec nous et les parents de Brian et Morgan : Sylvie: organisatrice hors pair, cette « maman » d’adoption a su prendre grand soin de nous. Son protectionnisme exemplaire ne fait que montrer l’attachement qu’elle a pour vous !! Intéressé et intéressante, elle sait s’adapter à toutes les situations. Ginette Poupardin : calme et discrète, ses yeux pétillaient a chaques anecdotes, histoires de l’équipe solidream ! Une maman bienveillante qui nous apporte une compagnie apaisante. Pour moi, c’est la plus grande fan de solidream, ou en tout cas, celle chez qui ça se voit le plus !! JP: D’apparence sérieuse, ce n’est qu’une fois qu’on l’a vu danser sur la boiteuse qu’on peut se rendre compte de qui il est: joyeux et motivé. Sa répartie et son sens de l’humour ne font que nous faire apprécier d’avantage cette personne, très attentive à vos besoins et très serviable !!! Claude Monchaud: Je le résumerai en quelques syllabes: « tatalhaaa !! ». Que ce soit dans la nature, dans la voiture ou encore en ouvrant le frigo, tout n’est qu’aventure et étonnement pour cette personne qui a déjà « tout vu ». De plus, il possède une extraordinaire façon de conter ses histoires et de tenir son public en haleine !! Je ne dirai rien sur sa façon de raconter des blagues (inexplicable !!).
Claude Monchaud, le père de Morgan : « Il y a 11 mois de cela je vous retrouvais au sud de notre planète, dans un endroit hostile, mais envoûtant. Le Costa Rica n’est pas l’Antarctique, mais il n’en est pas moins attachant. Vous retrouver (les Solidream) dans ce pays, restera pour moi un grand moment. Pura vida… » Voir le film de notre passage en Antarctique avec Claude : https://www.solidream.net/blog/2011/02/20/solidfilm-n%C2%B09-antarctique/
Sylvie la mère de Morgan : « Ces 3 semaines passées ensemble, dans un pays fantastique resteront, pour moi, inoubliables. Mon seul regret, s’il fallait en avoir un, est que tout ça est allé trop vite. »
Les oiseaux sont de toute beauté. Ici un perroquet vert en pleine sieste.
Au milieu des mangroves tropicales, le héron bleu vadrouille.
Les caïmans rodent près des habitations à l’embouchure. Jean-Marc, un ami à nous, nous a raconté que des crocodiles se sont déjà perdus en mer à 200m de là, au milieu des surfers. Puis nous avons appris que le lendemain de notre passage, un chien inattentif s’est transformé en repas…
Casado, plat typique du Costa Rica que la femme est censée servir pour son mari : riz, haricots rouges, viande ou poisson, bananes frites, petits légumes. Langouste : Bien moins chère qu’en France, c’est un régal de pouvoir déguster ce met fin. Salade de fruit : pastèque, banane locale, ananas, papaye, litchi local Omelette : bananes frites (succulent), tomates, pain grillé, fraise, avocat
Comme des gamins, ces deux semaines sont un peu comme la cour de récré pour décompresser. Plusieurs fois nous faisons la remarque des contrastes que nous vivons « Il y a 24h nous dormions dans la rue, mangions assis sur un trottoir… et là nous sommes dans une superbe villa et mangeons des langoustes achetées à un prix dérisoire aux pêcheurs locaux… »
Cet arbre, porte un surnom bien explicite : « Le désespoir du singe »
Un singe hurleur en train d’apprécier un bon repas.
La nuit tombe, la session se termine à l’embouchure du spot ‘Langosta’
Notre activité favorite au Costa Rica : surfer. Ce pays regorge de spots secrets et les conditions sont quasiment toujours bonnes. Ici, comme chaque jour à marée montante, Morgan et Brian perfectionnent leurs « cut back » 🙂
Ginette commente sur son séjour au Costa Rica : « On était partis les rejoindre pour les cajoler, les chouchouter après tous ces kilomètres à vélo, bateau, dans la jungle,..on pensait les trouver exténués, mal rasés, amaigris..rien de tout ça, 3 beaux mecs en pleine forme, musclés, bronzés souriants. Belle surprise, 20 jours inoubliables avec une équipe de boys affutés pour la fiesta et la bonne humeur ! Tout était là pour ce rendez-vous, soleil, Costa Rica magnifique, océan pacifique à 30°,végétation luxuriante, tortues, singes, crocos, arras, pêche…et une villa superbe! un merveilleux rendez-vous avec une boys band au top! Surtout les gars ne changez rien vous êtes géniaux ! »
Les raton-laveurs viennent squatter les restes de nourriture. Chaque soir, nous avons droit au débarquement de la famille masquée. Nous les baptiserons Costa, Rica, Pura et Vida 🙂
Les soirées en famille, une chance au beau milieu de notre aventure autour du monde. Barbecue, discussions, blagues, rigolades. La bonne ambiance règne tout le long du séjour.
Le lendemain la famille arrive en compagnie de Nathan, un ami proche de Siphay. Cela fait plusieurs mois que nous ne les avons pas vu, l’émotion est grande. Nous sommes conscients que nous avons de la chance de pouvoir voir nos familles dans un tel périple autour du monde, et nous comptons bien en profiter !
Nous avons roulé jusqu’a 4h du matin puis Jonathan s’est couché dans son camion tandis que nous sommes partis dormir 2 petites heures dehors. Puis vers 8h il nous à déposé a l’entrée de Tamarindo. Que dire de plus… si ce n’est que cette histoire reflète parfaitement la solidarité, la générosité et l’hospitalité que nous rencontrons dans tous les pays que nous traversons depuis plus d’un an…
Extrait du journal de bord de Morgan : « Il est tard, environ 2 heures du matin. Je me marre bien à regarder les copains jouer à la marelle lorsqu’un camion vient se garer a 20m de nous. C’est un semi-remorque fermé. Peu d’espoir de pouvoir y mettre nos vélos… Je vais quand même voir le chauffeur et lui explique notre cas. Il m’explique que sa remorque est sous scellé, impossible à priori de l’ouvrir… Siphay et Brian me rejoignent et nous cherchons une solution pour caler nos vélos entre la remorque et la cabine. La fatigue et l’excitation nous poussent à faire n’importe quoi… mettre les vélos là est bien trop risqué… heureusememt nous reprenons nos esprit, arrêtons notre partie de Tetris et remercions Jonathan d’avoir essayé de nous aider. Mais lui n’est pas décidé à nous laisser tomber. Il sort des outils de sa cabine, demonte la serrure a l’arrière de la remorque et nous invite à ranger nos vélos entre la marchandise… Nous sommes « sur le cul ». Comment peut il prendre de tels risques pour aider 3 « gringos » à vélo ? Qu’est-ce qui le motive à faire cela ? Comment pouvons nous le remercier à sa juste valeur ? »
Le 17 novembre, il est 2h du matin et nous sommes à 200km de Tamarindo. Nos parents et amis attérissent dans quelques heures… Nous ne pouvons pas dormir… Nous nous sommes engagés à arriver à 10h du matin. Il nous reste 8h, impossible de le faire en vélo. Nous attendons plusieurs heures assis devant une station service. Siphay et Brian s’impovisent une partie de marelle au milieu de la route tandis que Morgan bouquine à la lumiere d’un lampadaire.
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