Néophytes du voyage, n’ayez crainte de l’inconfort !
Extrait du carnet de bord de Bertrand :
Lors de la préparation de notre périple, étant le moins « baroudeur » des trois, je me suis souvent demandé de quelle manière je vivrais l’inconfort lié à la précarité du voyage à vélo. Bien sûr, j’avais déjà quelques expériences en la matière, mais celle-ci n’avaient jamais excédées deux semaines.
Trois mois plus tard, je me rends compte que cela ne m’a jamais posé le moindre problème.
Tout devient très naturel ; dormir sous la tente sur son matelas gonflable est un vrai régal, cuisiner à l’aide d’un réchaud s’avère être relativement simple, il suffit d’acheter de la nourriture adaptée, facile à cuisiner, comme du riz, des pâtes… On se rend également compte que 3 ou 4 T-shirts suffisent amplement, il faut simplement les lessiver quotidiennement, les laisser sécher sur le vélo pendant la journée, et, éventuellement, faire un étendoir avec des cordes le soir. Pour se laver, un peu de savon, un gant de toilette et un litre d’eau feront l’affaire ! Lorsqu’il fait trop froid, nous avons pour habitude de nous laver tout d’abord le haut du corps, puis, nous nous séchons, enfilons des vêtements chauds et lavons le bas du corps.
Ces gestes quotidiens sont devenus banals, le corps humain est une formidable machine qui s’adapte incroyablement vite!
De plus, voyager avec peu de moyens ouvre de nombreuses portes et rend le périple encore plus riche. Par exemple, le fait de ne pas acheter d’eau, et de toujours boire « local » nous amène souvent à demander de l’eau aux habitants. Suite à cela, nous sommes fréquemment invités à nous joindre à leur table. Il en va de même pour les nuits passées en tente, nous nous éloignons des endroits peuplés pour éviter d’attirer l’attention. Nous rencontrons alors des gens beaucoup plus « authentiques » !
Amis voyageurs en herbe, n’hésitez plus, armez-vous d’un sac à dos et partez donc à l’aventure, vous ne le regretterez pas 😉
Bertrand, 05.12.10