Un parc public dans la petite ville de Kaiaua pour le dîner. C’est devenu un quotidien qui devient maintenant évident pour nous, mais chaque jour il nous faut trouver un endroit où dormir sans payer. Ici, ce sera plutôt simple car un espace réservé aux campings cars autorise les voyageurs à planter leur tente. Ce soir là ce sont les étoiles qui veillent sur nous.
Le ciel s’enflamme à la fin d’une longue journée de vélo et plus de 130km parcourus.
Notre objectif atteint nous repartons vers Auckland…
Simon nous informe que ses vaches peuvent produire jusqu’à 49L de lait par jour chacune ! Il vend ses vaches à l’étranger pour leur qualité. Son exploitation produit 10 000 à 12 000 L par jour. Une vraie usine !
Cela prend 2 ans avant d’avoir une vache qui puisse produire du lait. Il faut prendre le temps de les élever ! Pour cela, comptez sur Etienne, toujours dans son élément dans les endroits champêtres !
Alors que nous roulions près de Matamata, nous nous arrêtons pour manger un bout devant la ferme de Simon. Quelques minutes plus tard, il nous offre une glace à chacun, puis nous invite à camper là pour le soir-même. Le temps pour nous d’aller découvrir la vie dans sa ferme familiale qui produit du lait.
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Brian, après Siphay, se lance dans une « lune » du haut de la falaise.
Siphay à l’escalade après son jump avec le Mont Manganui en fond. La journée est ventée et nous devons sauter dans l’eau entre deux rafales pour éviter de passer trop près des rochers.
Ici les oiseaux sont du même types que chez nous mais pas de la même race. Nous avons trouvé surprenant de voir ces oiseaux de mer qui ressemblaient à autre chose que ce que nous connaissions !
Morgan : « Voilà bien longtemps que nous n’avions pas trouvé une si jolie falaise pour pouvoir retrouver les sensations que nous aimons tant. Une chute contrôlée et enivrante. »
Nous avons profité des bodyboards qui nous ont été prêté pour aller explorer la côte de temps en temps. Ici, Brian tente d’approcher d’une falaise pour chercher un endroit d’où nous pourrions plonger. Nous trouverons aussi des caves entre les falaises.
Impossible de repartir de la Nouvelle Zélande sans une photo des ses moutons ! Dans les champs sur le bord de la route ou quelquefois dans notre assiette, ils auront largement fait partie de notre aventure ici !
Après une journée pourrie sous la pluie et sur la piste, nous arrivons au milieu de cette exploitation forestière à hauteur d’un entrepôt où nous rencontrerons un policier qui avait été mis au courant de notre arrivée. En effet, nous roulions sur une route privée et dans un territoire Maori indépendant… Mais au lieu de nous remettre à l’ordre comme nous aurions pu le penser, il s’assure de notre sécurité et nous trouve un endroit où poser la tente pour le soir. Différence de mentalité avec la France ?
En fin de journée, s’il nous reste de l’énergie à dépenser, nous aimons accélérer le rythme.
Le Seigneur des Anneaux, épisode 4 ! C’est en Nouvelle-Zélande qu’a été tournée la fameuse trilogie. Nous nous retrouvons dans cet environnement fascinant à notre tour, à la recherche de Gollum, Bilbon Sacquet et Gandalf Le Gris…
Morgan : « Les forêts de Nouvelle-Zélande sont très pauvres en mammifères, insectes et reptiles. Nous pouvons y voir l’avantage de pas craindre les serpents ni les jaguars mais ceci me frustrait un peu lors de nos randonnées. La végétation est belle, les oiseaux chantent mais le charme de la jungle disparaît un peu dans des conditions aussi sûres »
Etienne, après son retour dans l’équipe : » Deux mois après ma chute au Canada, mes retrouvailles avec la team fut un pur bonheur pour moi. Bien que pas tout à fait consolidé, la reprise de l’effort, des défis et du quotidien avec les amis était un instant magique et rêvé… Surtout en Nouvelle-Zélande. »
Le pignon arrière de Brian après environ 22 000km superposé à un pignon neuf. Souvent, nous hésitons entre faire durer le matériel jusqu’au bout pour ne pas dépenser trop notre argent ou bien changer assez tôt pour éviter les problèmes et avoir un train de chaîne plus efficace. Après remplacement, Brian a senti un nouveau vélo sous ses pédales !
Nous repartons sur les routes pour rentrer vers Auckland après avoir laissé notre matériel de rivière chez Val & Richard. Nous privilégions les petites routes de campagne où la police se fait plus rare. En effet, le port du casque est obligatoire et nous n’en avons pas.
De retour chez Johanna après notre descente de la Tongariro River. Nous lui racontons notre journée puis à son tour elle partage quelques anecdotes croustillante de sa vie de « hôte professionnel » 🙂
Etienne commente : » Caché derrière ma « cage », je me fais balloter comme un pantin par la rivière… Une bonne petite dose d’adénaline !! »
Pffff !
Siphay explique : À cet instant, on peut supposer que je suis en détresse. Une chose est sûre, c’est que je ne maîtrise rien ! Mes mains et mes pieds sont frigorifiés mais je n’y pense même plus tellement les sensations sont intenses.
Entre deux portions de rapides nous prenons un peu de temps pour observer.
Morgan raconte : “Avant chaque portion que nous jugeons un peu risquée nous sortons de l’eau et allons observer les rapides pour trouver la meilleure trajectoire à prendre. Tandis que nous discutons de comment éviter tel rocher ou tel courant traître, je réalise que je prend autant de plaisir à réfléchir et préparer nos challenges qu’à les vivre.”
L’île du nord à cette époque est un endroit où l’on peut avoir les 4 saisons en une seule journée. Pas cool pour les baroudeurs à vélo que nous sommes mais pas mal pour les arc-en-ciels en pagaille qui nous sont offerts !
Aaarrrrgh !
(Notez que Brian prend le temps d’immortaliser cette scène tandis qu’il est en train de s’écraser sur le rocher, poussé par un courant rapide et violent… Il est dévoué à partager son vécu avec nous tous)
Le TUI, est une espèce de passereau endémique de Nouvelle-Zélande.
Cet oiseau au chant si particulier est extrêment présent en Nouvelle Zélande. Ils sont considérés comme des oiseaux « intelligents », tout comme les perroquets, par leur capacité à imiter la voix humaine.
C’est en venant taper ce genre de gros rocher surgissant au milieu de la rivière que Siphay s’est retrouvé avec la planche coincée contre un bloc de pierre. Entrainé par le courant, le leech qui le relie à la planche s’est cassé et Siphay a continué tout seul dans le courant. En réunissant tous nos efforts, nous avons mis de longues minutes pour réussir à aller chercher la board plaquée par un courant terriblement fort.
Brian en totale panique dans les rapides : « J’ai entamé la ligne qu’on avait repéré et un rocher trop près de la surface a embarqué ma planche, je me suis retrouvé sans dessus-dessous en espérant ne pas heurter de rocher par la suite… »
Parfois secoués comme dans une machine à laver nous prenons quand même un malin plaisir à vivre cette nouvelle expérience.
Les plantes et fleurs de la Nouvelle Zélande sont pour la plupart endémiques au pays, vous ne les trouverez nulle part ailleurs. Cette plante là, malgré ses jolies fleurs, les Maori s’en servaient de clôture naturelle, avec les épines qui se trouvent sur sa tige.
Siphay se rappelle : Nous voulions tous monter encore afin de profiter d’une plus longue descente. Mon excitation était à son comble. Puis l’accès nous était impossible pour plus d’ascension. Je me suis assuré que tout le monde était prêt et j’ai sauté !
Nous n’avions pas idée de la manière dont ça passerait. Mais de toute façons les copains sont juste derrière, si je me crash, au moins un d’eux pourra mieux anticiper. Ne faut t-il pas d’un peu de folie pour se dépasser ?
Dans une eau à environ 5ºC nous nous réjouissons d’avoir pu emprunter les combinaisons de Shaun, John, Daniel et William.
Fidèles aux valeurs du projet Solidream, nous entamons notre nouveau défi sans guide ni assistance et avec du matériel prêté par les gens que nous avons rencontré sur notre chemin.
Etienne raconte : » J’ai essayé de suivre la trajectoire repérée au préalable tant bien que mal. J’étais pris dans ces rapides, il ne me restait plus qu’à me laisser transporter par les rapides, en tentant d’heurter le moins de rochers possible… »
Johanna nous accueille à Turangi. Membre active du site web Couchsurfing, elle a accueilli près de 600 personnes chez elle à ce jour par ce biais! Venue des Pays-Bas s’installer chez les Kiwis il y a longtemps, elle nous a aidé dans notre quête vers la Tongariro River en gardant nos vélos en sécurité chez elle et en nous déposant au pied de la rivière le jour J
A Taupo chez Chris, un expert de notre moyeu arrière Rohloff. Nous avions des problèmes avec l’usure des câbles pour changer les vitesses, la compagnie, partenaire du projet, nous a mis en contact avec lui pour faire la maintenance nécessaire sans frais ! S’il est vrai que cette marque ne se trouve pas partout dans le monde, au moins ils auront sû nous montrer à quel point ils sont attachés à offrir un service de qualité !
Ce jour là nous décidons de monter le camp non loin de la route pour griller les saucisses que Val nous a laissé en partant de Te Puke. Un garde forestier nous a repéré et nous informe que camper ici et faire un feu n’est pas autorisé. Mais au final, il nous laisse finir de cuire la viande et nous dit simplement, après avoir discuté rugby, de nettoyer l’endroit . Plutôt sympathique comme rappel à l’ordre 🙂
L’activité volcanique au centre de l’île du nord est importante. Ici, un étang complet vient d’une source chaude. Malheureusement les petites sources chaudes que nous localisons sont toutes payantes, ce ne sera pas pour nous…
Vue sur le lac Taupo dont nous ferons le tour complet à vélo. Sur la droite de l’image, le village de Turangi est notre porte vers la Tongariro River. Ce jour là, il est béni d’un magnifique arc-en-ciel qui laisse de bons présages pou notre départ le lendemain !
Etienne semble être bien dans son élément !
Nous aidons Richard à couper du bois de chauffage sur les arbres de son champ. Aider les personnes qui nous accueillent est important pour nous : cela nous permet de nous sentir un peu plus à l’aise chez eux et d’éliminer notre gêne face à tant de générosité.
Te Puke est la capitale mondiale du kiwi. Depuis 2 ou 3 ans, les exploitations de kiwi sont infectées par la maladie « PSA ». A l’origine importée par mégarde depuis l’Italie, cette maladie a décimé énormément de cultures autour de Te Puke. Val & Richard nous ont expliqué que l’économie locale en a pris un sérieux coup. Les recherches sont toujours en cours pour essayer d’éradiquer ce cancer…
Richard : cet homme au tempérament enjoué et curieux de tout plein de choses nous a surpris non seulement par sa gentillesse mais aussi par son ouverture d’esprit qui lui permet de remettre en cause ses propres opinions. Cela fait de lui un sage, capable de s’intéresser à l’infini. On a aussi énormément apprécié son délicieux Irish Coffee !
Nous arrivons à Te Puke chez Val & Richard que nous avions rencontrés à Auckland, grâce à un ami de la famille de Morgan. Ce couple de retraités nous réservent un accueil exceptionnel ! Val est une très bonne cuisinière et nous… de très bon goûteurs ! Pas mal d’animaux de la ferme passent dans notre assiette, pour notre plus grand plaisir ! Nous passons 3 jours chez eux à aider Richard pour les travaux de la ferme et organiser la suite de notre périple.
Siphay s’offre une petite sieste réparatrice après le lunch. En ville, comme ici, les gens portent un regard bien curieux sur ces 4 types avec des vélos chargés et des planches qui dépassent !
C’est reparti ! Cette fois vers le sud et à vélo pour avancer vers notre rivière, chargés de tout le matériel nécessaire : planche, gilet, casque et combinaison. Une nouvelle organisation sur nos vélos ! Nous ne savons pas encore exactement où nous ferons notre descente mais le nom de « Tongariro River » nous a été cité plusieurs fois…
Les néo-zélandais sont facilement sur la défensive lorsque nous disons que nous voyons parfois en eux un côté « British ». Ils n’aiment pas que nous les confondions avec leurs cousins et ancêtres de l’hémisphère nord… mais l’histoire est écrite, même au coin des rues 🙂
Retour à Auckland, dans nos foyers respectifs, après quelques jours passés dans le nord. Quand nous vous parlons d’un bon accueil des Kiwis, nous ne plaisantons pas ! Ces personnes ne nous connaissaient pas avant notre arrivée et nous ont ouvert la porte de leur maison (et de leur frigo) sans hésitation. Dit simplement, ils ont fait en sorte que nous nous sentions comme chez nous !
Nous prenons de la hauteur : la splendide vue sur l’Océan Pacifique nous rappelle le chemin parcouru depuis la France. Nous sommes presque exactement de l’autre côté de la Terre. Il nous reste un an pour rentrer à la maison.
La marche est intense, près de 35km ce jour là à monter/descendre. Morgan part en éclaireur voir ce qui se cache derrière cette façade rocheuse qui culmine au-dessus de la forêt.
L’objectif du jour : atteindre un petit sommet à environ 400m d’altitude en passant par la plage. Nous planifions environ 10h de marche pour faire la boucle que nous avons prévu. Une fois que nous commençons à grimper, la vue devient de plus en plus impressionnante.
Les plages de Nouvelle Zélande sont pour la plupart tranquilles, vous ne verrez pas ici un afflux de touristes prêts à dégainer pelles, seaux, crème solaire et serviettes. De plus, c’est l’hiver ici en ce moment donc nous sommes seuls à profiter du spectacle.
80 % de la flore est endémique aux deux îles qui composent le pays. C’est une découverte fascinante que de marcher dans ces forêts.
Nous profitons de notre « QG » pour aller vadrouiller dans la forêt primitive aux alentours. Brian explique : « Explorer la forêt native, ça donne l’impression d’entrer dans un nouveau monde. Tous ces nouveaux arbres, plantes et oiseaux m’ont fasciné. D’entrée, j’ai été surpris par la nouveauté de cette île à part du reste du monde. L’ambiance sonore me donnait l’impression de revivre un peu l’Amazonie, les petites bêtes dangereuses en moins. Marcher dans la forêt primaire a été pour moi une des expérience les plus captivantes au pays des kiwis. J’ai vraiment ressenti la sensation de découverte qui fait un des intérêts de cette aventure autour du monde.”
John et Jackie nous ont laissé les clés de leur maison de vacances ! Ceci pour aller récupérer une partie du matériel nécessaire à notre objectif en rivière : 4 bodyboards. Nous en profitions pour passer quelques jours dans ce lieu magnifique avec vue sur une baie et plage aux eaux claires. Une nouvelle expérience pour nous : partir crapahuter mais avec une maison dans laquelle nous pouvons retrouver du confort le soir venu.
Nous arrivons à Auckland depuis l’autre côté du Pacifique, après 32 000km en Afrique et en Amérique. L’ambiance nous semble de suite agréable et les gens nous réservent un accueil mémorable. Tous accueillis dans une famille différente pour notre séjour ici qui sera exceptionnel ! Notre mission : trouver une rivière à descendre et explorer les recoins de ce pays autrement qu’à vélo.
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