Dernier jour aux USA, Brian contemple le coucher de soleil sur les îles de Chunkanut Bay avant d’aller commencer une nouvelle aventure au Canada.
Une ferme typique dans la campagne de l’état de Washington.
Vue sur le centre-ville de Seattle depuis le balcon de Sarah. La « Space needle » à droite, le symbole de la ville, construite pour l’exposition universelle de 1962.
Gas Works Park à Seattle. Le beau temps du printemps arrive et les gens nous disent bien que nous sommes chanceux de pouvoir en profiter car il reste généralement assez timide.
Mais comme partout il existe certains mal-intentionnés qui font déraper les événements en bataille de rue… et cela se termine par des affrontements avec les forces de l’ordre…
May Day a été marquée aux USA avec des protestations et des manifestations politiques. De nombreux citoyens utilisent la journée pour diffuser des messages sur l’inégalité sociale et économique. « Remplissez mes poches avec de l’argent » dit-il.
Connu comme étant la Journée internationale des travailleurs, le 1er mai est marqué de différentes façons à travers le monde.
Petite pause déjeuner, sous le soleil de Seattle, entre un père et son enfant avant de repartir au travail. (Jolie béret cela dit en passant…)
Notre manière à nous de faire plaisir aux gens : les bonnes vielles crêpes accompagnées d’un gratin dauphinois. Ce soir là chez Austin, Beth et Cassie nous passons encore un agréable moment avec nos hôtes. Merci !
Dans le grand nord canadien, il n’y aura certainement pas autant de ville et de vie nocturne qu’ici. Nous allons donc profiter de toutes ces affiches pour choisir une soirée sympa…
Etre reçu chez les gens avec une vue sur Lake Union, c’est plutôt un luxe pour nous et nous en profitons ! Ici il pleut pas mal, mais quand le soleil décide de se pointer, cela offre de jolies couleurs sur le quartier d’Eastlake
Nous redevenons de vrais petits enfants polissons. En voilà un en train de tester la solidité de la glace qui recouvre le lac …
Cela nous fait du bien de lâcher un peu les vélos et de profiter un peu de l’environnement à pied.
Austin, un de nos « SolidHost » à Seattle, nous embarque à 1h de Seattle pour aller crapahuter dans les montagnes des environs. L’occasion pour nous de découvrir un personnage très intéressant. Il occupera pas mal de notre temps à nous raconter son expérience en Irak en tant que soldat américain.
La ville est composée de différentes baies qui divisent la ville en différents quartiers. De loin, nous lui trouvons des allures de New York.
Le côté moderne de Seattle : le sky train qui se balade entre les gratte-ciel n’empêche pas le fleurissement de coffee shops qui font sa réputation. Sérieusement une ville à considérer pour y passer un temps.
Nous avons tous aimé Seattle. D’ailleurs, c’est la ville préférée des américains aux USA. Grande mais pas trop, moderne mais authentique par endroits, elle suit le modèle américain de la ville avec ses gratte-ciel alors qu’elle est entourée de nature parmi la plus splendide aux USA.
Mike nous explique que son ami Matt connait Morgan et qu’il sera là d’ici quelques minutes. Morgan se souvient : “A ce moment là je me dis que je ne connais pas de Matt et que ça doit être une connaissance de mes parents qui se souvient de notre famille. 20 min plus tard je vois Matt arriver avec sa femme… il m’a fallu une seconde seulement pour que les souvenirs ressurgissent dans ma tête et que les prénoms sortent naturellement de ma bouche : Terry, Matt !!! Puis je leur demande rapidement où sont leurs enfants, Taylor et Jesse, avec qui je passais mes fins de journées à m’amuser autour des Marinas d’Olympia en 1991, 1992…[…] Il sont venus avec des albums photos de l’époque […] » Après ces délicieux moments de partage Morgan récupère le contact de Jesse et Taylor, leurs enfants, et leur donne rendez-vous à Seattle pour les jours suivant. Instants magiques !
Après une petite heure sur les quais nous allons rejoindre Margi et Mike, nos hôtes rencontrés quelques semaines avant à San Francisco. Brian raconte : « Quand Mike découvre qui est Morgan, à peine arrivés chez lui, je suis sur le cul ! Parmi toutes les connections possibles que nous aurions pu avoir ici, il a fallu que cela soit la bonne personne. Tout ça grâce à un contact inopiné à San Francisco ! Je crois que parfois certaines choses nous dépassent, j’ai du mal à croire que cela soit du pur hasard : les gens qui fonctionnent sur la même longueur d’onde doivent être amenés à se rencontrer et collaborer d’une manière ou d’une autre, c’est la seule explication plausible pour moi. »
Morgan raconte : » En arrivant sur les quais du petit port j’essaye de reconnaître les lieux, de retrouver mes marques… mais ce n’est pas facile, beaucoup de choses ont changé depuis… […] Je suis ému mais aussi je commence à regretter de ne pas retrouver les copains avec qui je courrais sur les pontons, les parents qui nous régalaient de peanut butter, le chauffeur de bus qui m’emmenait à l’école…” Toute l’histoire ici : https://solidream.net/le-hasard-est-une-loi-qui-voyage-incognito/
Il y a 20 ans de celà, Morgan et sa famille voyageaient à travers les océans sur leur voilier Tikaï. Arrivés sur le continent Nord Américain ils ont vécu deux années à Olympia, un petit port tranquille non loin de Seattle aux USA. Nous arrivons là en vélo sous un beau soleil de printemps.
Le mont Rainier qui culmine à 4392m, est en fait un volcan qui reste un danger pour la population environnante, il est surveillé en permanence même si sa dernière activité connue remonte à plus d’un siècle. Il est un symbole de la région et reste dans notre panorama pendant deux jours sur notre route vers Seattle.
Sur la route, le régime quotidien reste toujours le même. Pâtes ou riz + thon ou oeuf + oignons ou soupe… mais après de bonnes journées de vélo nous ne sommes pas difficiles, tout devient bon !
Elsa, la pile électrique de notre foyer d’accueil à Portland, nous salue à notre arrivée.
Non non, nous ne sommes pas à Disney Land mais à Portland
Solidream sur scène à Filmed By bike. Ce festival de film nous a permis de présenter notre film « 490 jours autour du monde » ainsi que notre projet. Quelle émotion de voir nos images dans une salle de Cinéma et d’écouter la réaction des gens pendant et après le film lors des 3 soirées de projection. Aussi ce fut l’occasion pour nous de rencontrer d’autres réalisateurs de films sur le thème du vélo particulièrement talentueux.
Il est vrai que l’architecture est ici un peu différente de celle que l’on peu découvrir en France ou bien en Europe, à chacun son style !
La communauté jeune et vibrante de Portland. Leana nous ouvre les portes de son cercle d’amis pour profiter de cette ville dynamique. Thomas, dit « 22 » ou « Le chat », est venu de New York où il habite pour venir nous voir ainsi que Yannis, un français qui habite ici, ancien camarade de classe de Morgan et aujourd’hui marié à Nicole.
Dans un des nombreux parcs de Portland. « Moi, mouillé ?! Même pas peur !! » Il semblerait qu’il soit suffisamment habitué à la pluie…
Chaque semaine, les habitants de Portland participent à la ‘Zoobomb’, activité durant laquelle les cyclistes de Portland se rejoignent pour descendre une pente à vive allure. En Décembre 2007, le maire inaugure la ‘Zoobomb pile’, oeuvre d’art public qui devient le point de rendez-vous pour les Zoobombers ainsi que le symbole de la culture vélo importante et revendiquée de Portland.
On va se baigner ? Non, la nuit approche, nous n’avons pas de quoi dîner et très peu d’eau. Nous ne savons pas si nous trouverons de quoi faire des courses dans la prochaine ville, à environ 20 km d’après nos calculs.
Lorsque le soleil fait sa place nous comprenons mieux la réputation de cette région. Le spectacle est superbe et nous oublions vite la semaine que nous venons de passer sous l’eau…
Etienne a beau être grand, il a tout de même l’air miniscule fasse à ces séquoias depassant parfois les 100 mètres de haut !
Pourquoi sommes-nous toujours en short ? Quels que soient les habits que nous portons nous finissons toujours par être trempés jusqu’aux chaussettes. Nous préférons garder nos pantalons bien secs pour le soir…
Il y a plusieurs semaines Terry nous avait contacté par Internet pour nous inviter chez lui. Nous n’avons pas raté le rendez-vous. Après un excellent repas de fruits de mer il nous invite à plonger dans son jacuzzi géant…
Entre les gouttes, quelques éclaircies se pointent parfois pour nous offrir un décor unique avec vue sur l’océan Pacifique.
Sous la pluie nos petites pauses casse-croûte ne durent pas. Le froid nous invite à vite repartir…
Etienne : « Bien au chaud dans mon duvet et après une longue journée de vélo, je profite de ce petit moment de calme pour terminer les quelques pages de mon bouquin… Tellement la fatigue est grande, le défi est de ne pas s’endormir au bout de la première page… »
Evidemment ce n’est pas tous les soirs que nous avons la chance de rencontrer des gens pour nous inviter à passer la nuit au chaud et au sec. Ce soir là nous installons le camp sur le terrain de basket couvert d’une école.
Enfin quelques rayons de soleil au milieu d’une averse. Les extrémités de nos doigts et orteils sont frigorifiées, ouvrir la fermeture éclair de sa veste devient parfois un véritable challenge…
Brian : « Cela faisait longtemps que j’attendais le passage dans Redwoods National Park. Le décor est préhistorique au milieu des séquoias géants. Ce sont les plus grands et plus vieux arbres du monde. Je me sents tout petit dans ce décor mystique, parcourir ces endroits uniques au monde à vélo est d’autant plus impressionnant. »
Ce soir là nous sommes reçus chez Steven dans la petite ville d’Orick qui donne sur le parc national de Redwoods. Steven nous présente ses animaux : bouc, poules, chiens, chats… et son trésor le School Bus américain planté dans le jardin 🙂
Prende des photos et filmer notre quotidien n’est pas toujours évident… Ici Etienne s’écarte un peu de la route inondée pour trouver le bon cadrage. Heureusement qu’il mesure presque 2m…
Les pluies sont exceptionnellement fortes ces derniers temps. Ce jour là la route est barrée, fermée car complètement inondée. Pas question pour nous de faire un détour de 200km, nous passons sous la barrière et poussons les vélos…
Après une journée de 130km Paula et Christophe nous voient arriver dans leur bar alors qu’ils sont en train de fermer boutique. Après l’échange de quelques mots Paula nous propose de passer la nuit dans le confort de leur maison, 20km au Nord de la ville. Nous acceptons sans hésiter enfourchons les vélos, roulons une petite heure, nous régalons d’un repas exceptionnel et nous effondrons sur toute surface susceptible de nous recevoir pour la nuit.
Voici plusieurs jours que nous sommes trempés du matin au soir. Dans ces conditions il est important de trouver un bon abri pour la nuit afin de pouvoir au moins dormir au sec… Nous roulons tard la nuit pour trouver le « bon plan »
Fin mars 2012, nous quittons San Francisco et roulons vers le Nord. 1300km nous séparent de la ville de Portland en Oregon et la pluie froide va nous accompagner pendant la majorité de cette étape.
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