Vous pourrez noter que nos vélos sont dépourvus de sacoches avant. A Istanbul, de la famille venue nous voir a embarqué pas mal de matériel pour la France, nous voyageons donc bien plus légers !
Dernier continent, l’Europe, pour boucler la boucle. Nous laissons les protestations lacrymogènes en Turquie et passons la frontière qui délimite les mosquées des églises orthodoxes de Bulgarie.
Anatoli, Sveti, Diliana et Martin nous emmènent vadrouiller dans cette ville vibrante. Nous partons en voiture sur les hauteurs de la ville pour une vue plongeante sur Sofia, la capitale bulgare.
Comment avons-nous atterri ici ?
Martin nous a trouvé sur Internet et nous l'avons inspiré à tenter son propre tour du monde à vélo.. en savoir plus ici : http://solidream.net/un-ete-en-europe-a-travers-les-balkans/
Ici, la cathédrale Alexandre Nevski au coeur de la ville de Sofia.
Un repas exceptionnel chez des gens exceptionnellement accueillants. Pendant notre week-end à Sofia, le dimanche, Sveti et Anatoli nous invitent pour des baklavas chez eux. Nous passons l'après-midi et la soirée à parler voyage avec eux. La conversation devient intime, et nous en arrivons à parler de choses plus personnelles. Leurs questions fusent et nos réponses nous étonnent parfois nous mêmes... ces discussions nous en apprennent toujours un peu plus sur nos hôtes mais aussi sur nous mêmes.
Nous reprenons la route par-dessus les Balkans.
Morgan : "Pendant ces 3 années nous avons rencontré pas mal de voyageurs à vélo et nous avons toujours été surpris d'être quasiment les seuls à alterner positions assise et debout sur les pédales. Pas cycliste à la base, j'ai eu du mal au début à rouler dans cette position. Mais le gain d'énergie et de confort est énorme. Debout tu fais travailler d'autres muscles, tu forces aussi avec le haut du corps pour mettre de la puissance dans les pédales et tu soulages un peu tes fesses des longues heures passées sur la selle."
Discuter tout en roulant reste le meilleur moyen pour ne pas s'ennuyer sur les petites routes de campagne monotones de certaines régions du monde...
C’est avec plaisir que nous accueillons Lukas, un cyclo-voyageur hollandais, pour quelques centaines de kilomètres. Il arrive de Singapour en vélo et voyage principalement seul. Depuis plusieurs semaines il nous traquait sur internet pour essayer de nous croiser sur la route. C’est chose faîte !
Lukas voyage seul depuis Singapour et nous profitons de sa présence avec nous pour développer les avantages et les inconvénients d'un voyage collectif et solitaire. Plus de détails ici : www.solidream.net/un-ete-en-europe-a-travers-les-balkans/
C'est souvent dans un champ que nous passons nos nuits sous la tente.
Ce jour là, par ce que nous sommes accompagnés de Lukas, nous installons le camp avant l'obscurité et en profitons pour prendre un peu plus de temps pour lire, écrire, prendre des photos...
Lukas nous régale de ses anecdotes de voyages avec cette touche d’humour qui lui est propre. C’est toujours un plaisir pour nous de partager notre quotidien avec une nouvelle personne, de comparer nos différents modes de vie, nos expériences et nos visions de la société et du monde. Avec Lukas c’est parfait, en plus d’assurer la cadence avec son vélo chargé, il alimente nos discussions de remarques pertinentes et d’analyses intéressantes. C’est ainsi qu’il nous éclaire sur quelques unes des grandes différences entre notre voyage en équipe et celui d’un solitaire. -->www.solidream.net/un-ete-en-europe-a-travers-les-balkans/
Le soir le long du Danube la nature nous rappelle à quel point il est bon de vivre dehors.
Lukas, notre nouveau compagnon de voyage, vit la vie de nomade. Bain et lessive dans le fleuve, repas autour d'un feu et nuit sous les étoiles...
Plus nous avançons vers la maison, plus l'organisation et les règles envahissent notre vue. Ici nous longeons des champs exploités militairement. Tout le monde en rang !
Pour en savoir plus sur les aventures de Lukas, voici son site web : http://lukas.lu/
Petit déjeuner dans les bois en Serbie. Pour les uns, c'est pâte à tartiner sur du pain, pour d'autres sandwich salé jambon fromage et enfin pour les derniers yaourt avec céréales. Chacun ses envies du matin .
Avec Lukas, nous échangeons nos astuces de petit déjeuner économique mais calorique du voyageur au petit budget.
Une cigogne blanche qui a fait son nid sur une cheminée. Comme nous, elle passe son été en Europe. Elle repartira vers l'Afrique à l'automne.
Ici aussi nous intriguons les gens au volant de leurs voitures. A défaut d'accrocher la photo de leur président ils suspendent une croix à leur rétroviseur. L'Homme a besoin d'un guide.
Nous ne perdons pas les bonnes habitudes et prenons plaisir dans les descentes. La vitesse ça nous plaît. Si nous ne sommes pas des cyclistes "à la base", mais plutôt des passionnés de sports à sensations (windsurf, surf et snowboard, entre autres) il faut avouer que le vélo nous aura aussi procuré des sensations grisantes pendant toutes les descentes de ce voyage !
C'est l'été, et dans l'Europe agricole, c'est l'heure des moissons et de faire des réserves pour l'hiver. Ici, des paysans constituent un tas de foin pour le faire sécher et le stocker pour le bétail cet hiver.
Il y a des jours où une rencontre fortuite sans intérêt profond nous fait facilement sourire. Cet homme, qui ne parle que le hongrois, est venu s'asseoir avec nous et, à défaut de pouvoir échanger beaucoup, nous a fait quelques pas de danse aux allures de clown ! La joie de vivre n'a donc pas besoin de langage, preuve par l'image !
Brian : "Au fur et à mesure que l'on se rapproche de la France et la fin de ce voyage, je réalise que la vie ensemble va bientôt se terminer. Je serai content de retrouver un espace privé et de vivre enfin seul, mais la vie à trois que nous menons est quelque chose de très puissant et précieux que j'apprécie au plus haut point maintenant qu'elle devient rare. Donc non, pas vivement la fin !"
Morgan : "J'ai choisi de vivre une vie simple et chaque jour je m'en réjouis."
Dernier village hongrois avant d'arriver an Autriche, Brian fait un petit tour sous le brumisateur du centre-ville pour se refroidir un peu de ces journées chaudes. Bon, tout est relatif, c'est bien supportable comparé à l'Amazonie ou l'Outback australien. L'heure du retour est agréable.