(Article initialement paru sur le site d’Alastair Humphreys ici, traduit de l’anglais de manière « artisanale » par l’équipe Solidream 🙂 )
Je suis un aventurier. En fait, mettons un A majuscule : « Aventurier. »
Ça doit être vrai, puisque c’est marqué sur ma carte. C’est plutôt cool.
Parfois, quand je rencontre de nouvelles personnes, je me décris comme un Aventurier. En général, c’est quand je fais les choses suivantes…
En réalité, ce sont les seuls moments où je me décris de la sorte. Les autres fois, ça me fait un peu honte. Pourquoi ça me fait honte ?
Pourquoi j’ai l’impression d’être un escroc ? Parce que les Aventuriers (avec un grand A) font des trucs comme ça :
Mais s’il est vrai que toutes ces choses sont supposées faire partie de mon job, je ne passe pas vraiment mon temps suspendu à une falaise, le visage couvert de boue et le couteau entre les dents.
La plupart du temps, ma vie est plutôt répétitive et ennuyante. En fait, c’est exactement le genre de vie que j’ai fui héroïquement quand j’ai refusé d’avoir un « emploi » conventionnel. (Vous pourriez apprécier le billet de Tom Allen à ce sujet.)
C’est stupide de croire qu’il existe un métier 100% kiff. Chaque job contient des parties ennuyantes. (A propos, un article intéressant sur le mythe « Faites ce que vous aimez » ici.)
Mais j’ai envie de partager avec vous ce que j’ai fait cette semaine. J’espère que ça vous rappellera quelques trucs, parmi lesquels :
Je suis un Aventurier (avec un grand « A ») et voilà à quoi a ressemblé ma semaine…
Autrement dit, mon boulot est le même que celui de beaucoup d’autres personnes !
Et je l’adore vraiment (la plupart du temps). Je ne suis pas en train de râler. Je suis mon propre patron. Je fais mes propres choix. Je définis mes priorités. Je travaille souvent avec des fringues passe-partout (sauf point 9 précédent). Il y a beaucoup à dire sur la satisfaction de construire son propre succès et pour vraiment, vraiment apprécier les fois où je me retrouve dehors pour de vrai, à vivre des aventures que j’adore et qui donne à tout le reste sa raison d’être.
Cet article devait être bien plus profond que ça. On dirait qu’un jour entier à me pourrir la vie avec des fichiers Excel m’ont enlevé pas mal d’enthousiasme. Désolé !
Bonne semaine !