Siphay au col, sous la grêle
Après une nuit perchés en haut d’une colline sous un ciel étoilé comme seules ces régions isolées savent offrir, loin des lumières artificielles, nous reprenons la route allégés d’1 kg de pâtes et de 3 boîtes de sardines. Nous grimpons plus de 1000 m de dénivelé en 22 km, plus de 3 heures d’effort et sommes accueillis au col par une tempête violente. L’orage gronde, la foudre illumine le ciel sombre et la grêle nous fouette le visage. Après 2 km de descente sous un ciel en colère nous apercevons deux maisons sur notre gauche. Nous n’hésitons pas longtemps et allons à la rencontre de leurs propriétaires pour demander l’abri.