Nous traversons le Maroc d'Est en Ouest. Melilla --> Casablanca
Pour réussir à convaincre le guichetier, puis le chef de gare et enfin les nombreux contrôleurs de nous laisser monter avec nos vélos nous avons du discuter, négocier, pipoter... et enfin démonter les roues avant pour montrer notre bonne volonté.
Dans le premier train nous voyageons entre deux wagons
Casablanca. A minuit nous arrivons enfin après 8h de bateau et 12h de train... sans parler des négociations...
Brian, quatrième membre de l'équipe, nous a accueilli dans son appartement de Casablanca où il travaille afin de réunir les fonds nécessaires pour nous rejoindre sur la route...
Casablanca. Les paraboles poussent sous le soleil.
Brian nous offre une session de surf
Siphay immortalise ce chouette moment où nous sommes tous les 4 réunis
Avant de quitter la ville de Casablanca nous faisons un petit détour vers la mosquée Hassan II.
Notre première nuit dans la nature marocaine. Nous profitons d'une pleine lune lumineuse et économisons nos frontales.
Entre Safi et Essaouira, le bitume monte en température.
Une jeune paysanne nous offre l'eau de son puit pour remplir nos gourdes. Son sourire et sa gentillesse nous ont marqués.
Au Maroc, à cette période, il fait nuit à 19h. Nos diners s'effectuent donc à la lumière de nos frontales.
Ici nous avons attaché notre bâche entre nos deux vélos. Ainsi, le vent qui souffle fort dans la région fait office de séchoir rapide et efficace.
Sur les routes surplombant la côte atlantique, nous rencontrons deux paysans, Mohamed et... Mohamed !!! Ils nous expliquent que généralement le premier garçon de la famille se prénomme ainsi comme le prophète.
Entre Casablanca et Safi nous longeons des terres travaillées par la main de l'Homme.
Les paysages se font de plus en plus arides... le Sahara Occidental approche.
A la sortie de la ville de Safi nous longeons une zone industrielle qui ne nous incite pas à rester dans les parages.
Chaque fin de journée se solde par des ciels aux multiples couleurs.
Première session de couture pour Siphay afin de remettre la tente en état suite à un violent coup de vent.
Les dromadaires commencent à nous être familiers.
Un des nombreux pêcheurs téméraires, seul face à une mer agitée.
Nous arrivons sur cette plage en milieu de journée, les pêcheurs sont de retour et leurs prises sont déjà sur les étales.
Le Maroc nous plaît, les paysages y sont beaux et la population agréable.
Une fois que l'acheteur et le vendeur se sont accordés sur le prix du kg, le commercant prépare le poisson.
Les couchés de soleil, une fois de plus, nous donnent des ailes.
Il en a marre, il nous quitte :)
Les ciels nous invitent à nous arrêter pour contempler...
La caméra et l'appareil photo doivent être protégés du sable. Ce que nous essayons de faire...
Pour subvenir à nos besoins, nous filtrons l'eau des rivières au rythme d'1L/min grâce à notre filtre Katadyn Pocket.
Les gourdes sont pleines, nous pouvons remonter sur nos montures et filer vers le Sud.
Avant d'arriver à Essaouira, le trio doit encore franchir un dernier col.
Chat lu, Chat va ? Je peux venir avec vous ?
Après un bon Tajine à 1,50€ nous dégustons l'excellent thé à la menthe concocté par le chef.
Les commerçants ne reculent devant rien pour séduire le client. Bertrand a bien failli se faire avoir en voulant acheter des "Racines pour migirir".
A la sortie d'Essaouira nous traversons une rivière pour rejoindre un bel endroit que nous avions repéré depuis le haut.
La vaisselle n'est pas le meilleur moment de la journée mais nous nous y exerçons avec vigueur :)
Entre Safi et Essaouira. Couché de soleil.
Au Maroc, comme en Espagne, les montées ne nous épargnent pas.
Accéder à un coin où bivouaquer est un combat de tous les jours :)
Nous roulons vers Bouigra où la famille Galéa nous attend. Le soleil couchant, nous devons accélérer le rythme pour éviter de rouler la nuit.
Aujourd'hui les vélos restent au garage. La journée de repos est pour nous l'occasion de découvrir la ville d'Agadir accompagné des enfants.
Femme marocaine dessinant sur la peau à l'henné.
Agadir. Le parc des pêcheurs.
Agadir. Femmes marocaines.
Les dromadaires ne sont pas trop doués pour les créneaux.
Le Souk d'Agadir et ses 4km² nous émerveillent par ses couleurs, sa grandeur, ses odeurs et la gentillesse de ses commerçants.
La joie de vivre ne nous abandonne pas :)
Sofia et Ivan nous redonne une bouffée d'oxygène par leur dynamisme et leur vitalité.
Le thé marocain marocain nous a séduit par son goût ainsi que par la convivialité qu'il engendre. Ici, Najat nous régale d'un petit déjeuner comme nous en rêvions depuis de longues semaines... merci Najat !!!
Le soleil chaufffe. La fraicheur de la nuit se fait attendre.