Newsletter n°11 : De Barcelone à Casablanca
Abonnées –> 485
Jours depuis le départ –> 25
Km cumulés –> 1550 km
Veuillez trouver ci-dessous notre dernière vidéo : « Septembre 2010 / Départ – Casablanca »
Après 16 jours passés sous les couleurs espagnoles, nous avons troqué nos euros contre des dirhams… A nous le Maroc !
Quelques chiffres
1350km parcourus à vélo en 14 jours effectifs
140km , plus grosse étape entre Santa-Pola et Mazaron
7 nuits chez l’habitant
5 litres d’eau minimum par jour… plus d’info sur « Espagne : Bilan et Chiffres »
Couchsurfing
Cet outil internet nous a permis de nous faire héberger gratuitement chez les autochtones. En plus de nous apporter du confort (électricité, internet, lit…), Couchsurfing nous a offert la possibilité d’agrémenter notre voyage de belles rencontres et nous a permis de mieux connaitre les locaux. Pour plus de détails, lire l’article « Couchsurfing, un concept fabuleux »
Bilan après 2 semaines en Espagne
Voyager à vélo sur la côte Est espagnole est relativement simple. Nous avons trouvé de l’eau courante partout, des douches sur presque toutes les plages, de la nourriture à bas prix dans les supermarchés en périphérie des villes… s’ajoute à cela la gentillesse des automobilistes espagnols et l’accueil chaleureux de nos hôtes.
En terme de vélo, nous sommes heureux de constater que nous réalisons en moyenne quasiment 100km par jour. Pour plus de détails, lire l’article « Espagne : Bilan et Chiffres »
Afficher Où sommes nous ? sur une carte plus grande
Le coin le plus dangereux du Maroc… la douane
A notre sortie du Ferry venant d’Espagne, nous reprenons nos vélos en direction de la frontière Marocaine. Là-bas, seuls 2 douaniers tamponnent les passeports, et près de 200 personnes attendent. Nous décidons de patienter à l’écart de la foule, sur une des routes d’accès, devant une barrière fermée. Un 4×4 arrive, nous klaxonne, nous nous déplaçons de quelques mètres, la barrière s’ouvre et il passe. 15 secondes plus tard, une voiture arrive à vive allure, slalome entre les piétons, percute une barrière qui vient heurter Morgan. Un vieil homme a moins de chance, il est frappé par le rétroviseur… le chauffard casse la barrière, évite les herses de justesse et passe en force…
On a eu vraiment chaud, à quelques secondes près on était mal … Les policiers nous expliquent que ceci arrive régulièrement, ce sont des voitures volées et sans papiers.
Prendre le train au Maroc avec des vélos
Notre bateau est arrivé à Melilla, au Nord Est du Maroc, et nous souhaitions prendre le train pour aller vers l’Ouest et rejoindre Casablanca. Le seul problème, c’est qu’il est interdit de transporter des vélos dans le train… nous avons donc bluffé en prétendant que l’un de nos vélos était cassé et que nous devions aller à Casablanca pour le réparer. Nous avons également montré notre bonne volonté en démontant la roue avant ; chose inutile puisque le porte bagage prend autant de place que la roue, mais cela a suffit à les convaincre.
L’histoire complète sur « Prendre le train au Maroc avec des vélos »
Casablanca, une ville particulière où nous retrouvons Brian pour quelques jours
Nos amis marocains nous avaient prévenus, « Casa est une ville très différente du reste du Maroc »… aux portes de la ville, c’est déjà l’effervescence, des coups de klaxon incessants, des scooters en sens inverse qui se soucient peu des gens leur faisant face, la signalisation non respectée, des niveaux de richesses très hétérogènes… mais ce qui nous a surtout frappé, c’est le climat oppressant qui règne, les gens semblent très agressifs les uns envers les autres. Cela contraste énormément avec Rabat, où nous nous sommes sentis très à l’aise, avec une population accueillante et d’une gentillesse sincère.
Un soir un homme habillé d’un beau costard noir vient nous aborder très poliment. Il nous parle de Casablanca et des bons plans pour sortir… nous sommes séduits et l’écoutons tout en restant sur nos gardes. Siphay et Morgan s’écartent un peu pour suivre la scène de loin. Bertrand et Brian restent à discuter avec ce gentlemen. La discussion s’arrête net lorsque Bertrand constate que le beau parleur a réussi à prendre le téléphone de Brian dans la poche de son jean serré… Nous récupérons notre bien et le pickpocket s’en va rapidement.
Nous ne pouvons pas donner un jugement objectif sur la ville de Casablanca car nous n’en avons vu qu’une petite partie. Mais nous pouvons simplement affirmer que notre impression n’a pas été très bonne.
Cet après midi du 22 septembre nous quittons la ville et reprenons notre route vers le Sud, en direction du Sarah Occidental. Nous croisons les doigts pour obtenir nos visas mauritaniens sans trop de problèmes à la frontière située à 2000km d’ici…
SOLID’DONS
Nous continuons de nous réjouir du soutien de nos proches, un grand merci à
– Katy Malatrait
– Jean Paul Racine
qui ont ajouté leurs noms à liste des donateurs privés.