Nous avons parcouru les 2000km séparant Agadir de la frontière Mauritanienne en réalisant une moyenne de 135km/jour. Nous réussissons à passer définitivement le No Man’s Land, après quelques soucis administratifs, le 19 octobre 2010…
Enfin munis de l’autorisation d’entrée en Mauritanie, nos vélos sont prêts à être chargés dans le pick-up.
Arrivés sans visa, nous avons réussi à passer la frontière grâce à ce papier du secrétaire générale du ministère des affaires étrangères mauritanien.
Cette fois nous traversons le No Man’s Land sous la pluie… ce sera la 5ième et dernière fois !!!
Nous sommes bien équipés et nos sacoches étanches ont bien assumé leur rôle.
Solidream vs No Man’s Land, sous la pluie 🙂
D’après les anciens, il n’a jamais autant plu depuis 40 ou 50 ans dans cette région.
En attendant des coups de téléphone libérateurs nous lisons, jouons aux cartes, écoutons la musique, discutons avec les gens de passage…
Nos 5 jours de galère à la frontière nous font perdre la motivation de monter un « vrai » camp.
Alors que nous attendons que la situation se débloque, nous croisons une ancienne camarade de classe qui s’apprête aussi à passer la frontière. Le monde est petit !!!
Sans visas, nous avons été refoulés plusieurs fois par les policiers mauritaniens avant de finalement réussir à passer… 5 jours où nos nerfs ont été mis à l’épreuve et où notre bonne humeur et notre optimisme ajoutés à l’aide inestimable d’Eiffage Sénégal, notre ange gardien, ont finalement eu raison des policiers mauritaniens.
Aucun balisage n’est prévu,le goudron est en option, et il arrive souvent que des touristes s’y perdent ou s’ensablent. Il y aurait encore des mines anti-personnel à certains endroits.
La zone située entre les frontières marocaine et mauritanienne, dans le sud du Sahara Occidental, est un no man’s land : aucun des deux pays ne revendique ce terrain, qui mesure environ 5km de large.
Nos premières traversés du No Man’s Land se font sous une chaleur écrasante.
Sahara Occidental. Territoire non autonome selon l’ONU. Cette ancienne colonie espagnole n’a toujours pas trouvé de statut définitif sur le plan juridique, plus de 30 ans après le départ des Espagnols en 1976. Le Sahara Occidental est en proie à un conflit opposant les indépendantistes sahraouis au Maroc qui revendique sa souveraineté sur l’ensemble du territoire. Plus d’info ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sahara_occidental
Nous profitons d’une des rares stations service sur notre route pour changer une chambre à air et regonfler tous nos pneus à 4,5bars.
Entre Daklha et la Mauritanie. Nous bivouaquons dans de superbes spots.
Aujourd’hui, c’est ce puits qui nous a permis de remplir nos 8 litres d’eau par personne. Soit un total de 24 litres à 3, en 24H, pour boire, cuisiner et nous laver.
Les rares points d’eau que nous trouvons attirent la faune et nous permettent de réaliser quelques belles images.
Il y a beaucoup plus d’animaux dans le désert que ce que l’on croit.
Siphay et Morgan en planque tentent d’immortaliser les oiseaux s’abreuvant.
Partir dans le désert sans s’ensabler aurait été trop facile 🙂
Voyager dans le désert en 4×4 est un luxe que Franck nous a offert. Sa connaissance du terrain nous a permis de voir le désert d’un autre oeil.
Ames sensibles s’abstenir
En 4×4. Franck nous emmène à 300km dans les terres. Là bas, nous découvrons sa passion de photographe animalier.
Nous observons une superbe vipère des sables. Celle-ci est habituellement plus facile à rencontrer la nuit car le jour elle reste enfouie sous le sable.
La Gerboise est un rongeur nocturne parfaitement adapté à la vie dans le désert.
Dans le Sahara Occidental il n’y a pas que du sable et des pierres. On y trouve aussi des montagnes de roches où viennent s’abriter certaines espèces d’animaux.
Dakhla. Franck, un ami, nous prête sa villa secondaire. Un coin de paradis où nous reprenons des forces.
Choukane + 40km. Le soleil frappe fort. Nous mettons nos t-shirts manches longues pour nous protéger du soleil mais aussi pour limiter l’évaporation de notre transpiration et ainsi économiser nos ressources d’eau.
Choukane. Il est parfois impossible de trouver de l’ombre pendant une journée entière. Dans ce cas nous faisons plusieurs repas express en bord de route et repartons aussitôt.
Lemsid. Installés de nuit, c’est seulement le matin que nous découvrons notre environnement.
On a beau être matinal on a mal !!!
Laâyoune + 20km. Les dunes de sable se déplacent avec le vent et les hommes s’efforcent de dégager les routes.
Laayoune. Session de capture d’images des avions de chasse nous survolant.
Tan Tan Plage + 60km. Cet été 2010 a accueilli les plus grosses pluies de ces 30 dernières années. Ainsi nous avons la chance de voir du vert dans le désert… Incroyable !!!
Dans le Sahara Occidental nous faisons des étapes quotdiiennes allant de 120 à 165km.
Plusieurs dizaines de kilomètres séparent les antennes relais pour la téléphonie mobile. Elles symbolisent pour nous les uniques occasions de manger à l’ombre.
Nous ne nous lassons pas des paysages. Entre pierres et sable nous avons le temps de penser, de rêver et de prévoir la suite…
Plusieurs centaines de kilomètres séparent les quelques villages de pêcheurs du Sahara Occidental.
La toilette quotidienne.
Entre Guelmim et Tan Tan. Une famille marocaine nous héberge généreusement. Elle va même jusqu’à nous offrir le thé, le repas et le petit déjeuner.
Dès le matin la chaleur nous frappe.
Guelmim. Les camions surchargés nous doublent, nous frôlent, à longueur de journée.
Guelmim. Nous démontons le pneu arrière de Morgan qui présente un défaut. La roue est voilée mais la jante est intacte. C’est finalement un problème de conception du pneu que nous ne pouvons pas réparer…
Bouizakame. Nous quittons les montagnes avec le plaisir d’une dernière longue descente…
Tiznit. Pour assumer nos kilomètres quotidiens nous devons partir tôt et parfois prendre le risque de rouler dans le brouillard.
Tiznit. Petit déjeuner, vaisselle, rangement… notre quotidien entre 6h et 7h30 du matin.
Tiznit. Le brouillard est présent quasiment chaque matin. Difficile de faire sécher ses vêtements pendant la nuit.
Sortie de Tiznit. Nous avons déjà roulé 2250km et sommes à mi-chemin entre la France et Saint-Louis du Sénégal.
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.