Sortie de Tiznit. Nous avons déjà roulé 2250km et sommes à mi-chemin entre la France et Saint-Louis du Sénégal.
Tiznit. Le brouillard est présent quasiment chaque matin. Difficile de faire sécher ses vêtements pendant la nuit.
Tiznit. Petit déjeuner, vaisselle, rangement... notre quotidien entre 6h et 7h30 du matin.
Tiznit. Pour assumer nos kilomètres quotidiens nous devons partir tôt et parfois prendre le risque de rouler dans le brouillard.
Bouizakame. Nous quittons les montagnes avec le plaisir d'une dernière longue descente...
Guelmim. Nous démontons le pneu arrière de Morgan qui présente un défaut. La roue est voilée mais la jante est intacte. C'est finalement un problème de conception du pneu que nous ne pouvons pas réparer...
Guelmim. Les camions surchargés nous doublent, nous frôlent, à longueur de journée.
Dès le matin la chaleur nous frappe.
Entre Guelmim et Tan Tan. Une famille marocaine nous héberge généreusement. Elle va même jusqu'à nous offrir le thé, le repas et le petit déjeuner.
Plusieurs centaines de kilomètres séparent les quelques villages de pêcheurs du Sahara Occidental.
Nous ne nous lassons pas des paysages. Entre pierres et sable nous avons le temps de penser, de rêver et de prévoir la suite...
Plusieurs dizaines de kilomètres séparent les antennes relais pour la téléphonie mobile. Elles symbolisent pour nous les uniques occasions de manger à l'ombre.
Dans le Sahara Occidental nous faisons des étapes quotdiiennes allant de 120 à 165km.
Tan Tan Plage + 60km. Cet été 2010 a accueilli les plus grosses pluies de ces 30 dernières années. Ainsi nous avons la chance de voir du vert dans le désert... Incroyable !!!
Laayoune. Session de capture d'images des avions de chasse nous survolant.
Laâyoune + 20km. Les dunes de sable se déplacent avec le vent et les hommes s'efforcent de dégager les routes.
On a beau être matinal on a mal !!!
Lemsid. Installés de nuit, c'est seulement le matin que nous découvrons notre environnement.
Choukane. Il est parfois impossible de trouver de l'ombre pendant une journée entière. Dans ce cas nous faisons plusieurs repas express en bord de route et repartons aussitôt.
Choukane + 40km. Le soleil frappe fort. Nous mettons nos t-shirts manches longues pour nous protéger du soleil mais aussi pour limiter l'évaporation de notre transpiration et ainsi économiser nos ressources d'eau.
Dakhla. Franck, un ami, nous prête sa villa secondaire. Un coin de paradis où nous reprenons des forces.
Dans le Sahara Occidental il n'y a pas que du sable et des pierres. On y trouve aussi des montagnes de roches où viennent s'abriter certaines espèces d'animaux.
La Gerboise est un rongeur nocturne parfaitement adapté à la vie dans le désert.
Nous observons une superbe vipère des sables. Celle-ci est habituellement plus facile à rencontrer la nuit car le jour elle reste enfouie sous le sable.
En 4x4. Franck nous emmène à 300km dans les terres. Là bas, nous découvrons sa passion de photographe animalier.
Ames sensibles s'abstenir
Voyager dans le désert en 4x4 est un luxe que Franck nous a offert. Sa connaissance du terrain nous a permis de voir le désert d'un autre oeil.
Partir dans le désert sans s’ensabler aurait été trop facile :)
Siphay et Morgan en planque tentent d'immortaliser les oiseaux s'abreuvant.
Il y a beaucoup plus d'animaux dans le désert que ce que l'on croit.
Les rares points d'eau que nous trouvons attirent la faune et nous permettent de réaliser quelques belles images.
Aujourd'hui, c'est ce puits qui nous a permis de remplir nos 8 litres d'eau par personne. Soit un total de 24 litres à 3, en 24H, pour boire, cuisiner et nous laver.
Entre Daklha et la Mauritanie. Nous bivouaquons dans de superbes spots.
Nous profitons d'une des rares stations service sur notre route pour changer une chambre à air et regonfler tous nos pneus à 4,5bars.
Sahara Occidental. Territoire non autonome selon l'ONU. Cette ancienne colonie espagnole n'a toujours pas trouvé de statut définitif sur le plan juridique, plus de 30 ans après le départ des Espagnols en 1976. Le Sahara Occidental est en proie à un conflit opposant les indépendantistes sahraouis au Maroc qui revendique sa souveraineté sur l'ensemble du territoire. Plus d'info ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sahara_occidental
Nos premières traversés du No Man's Land se font sous une chaleur écrasante.
La zone située entre les frontières marocaine et mauritanienne, dans le sud du Sahara Occidental, est un no man's land : aucun des deux pays ne revendique ce terrain, qui mesure environ 5km de large.
Aucun balisage n'est prévu,le goudron est en option, et il arrive souvent que des touristes s'y perdent ou s'ensablent. Il y aurait encore des mines anti-personnel à certains endroits.
Sans visas, nous avons été refoulés plusieurs fois par les policiers mauritaniens avant de finalement réussir à passer... 5 jours où nos nerfs ont été mis à l’épreuve et où notre bonne humeur et notre optimisme ajoutés à l’aide inestimable d'Eiffage Sénégal, notre ange gardien, ont finalement eu raison des policiers mauritaniens.
Alors que nous attendons que la situation se débloque, nous croisons une ancienne camarade de classe qui s'apprête aussi à passer la frontière. Le monde est petit !!!
Nos 5 jours de galère à la frontière nous font perdre la motivation de monter un "vrai" camp.
En attendant des coups de téléphone libérateurs nous lisons, jouons aux cartes, écoutons la musique, discutons avec les gens de passage...
D’après les anciens, il n'a jamais autant plu depuis 40 ou 50 ans dans cette région.
Solidream vs No Man's Land, sous la pluie :)
Nous sommes bien équipés et nos sacoches étanches ont bien assumé leur rôle.
Cette fois nous traversons le No Man's Land sous la pluie... ce sera la 5ième et dernière fois !!!
Arrivés sans visa, nous avons réussi à passer la frontière grâce à ce papier du secrétaire générale du ministère des affaires étrangères mauritanien.
Enfin munis de l'autorisation d'entrée en Mauritanie, nos vélos sont prêts à être chargés dans le pick-up.