Exploitation d’hévéas, l’arbre à caoutchouc. Le Vietnam compte parmi les plus gros producteurs mondiaux de caoutchouc. La sève de l’arbre (le latex) est la matière extraite, coulant le long du tronc et recueillie dans un bol à son pied. Originaire d’Amazonie, cet arbre est surtout exploité aujourd’hui dans les climats tropicaux d’Asie.
Pas besoin d’une installation sophistiquée pour manger son repas. Cette dame vous fera apprécier simplement de la cuisine vietnamienne. Encore un pays où la nourriture fait partie intégrante de la culture : on peut manger de bonnes choses partout et pas cher. On ne va pas s’en plaindre !
Alors que nous nous apprêtons à quitter la ville de Pleiku, nous tombons nez à nez avec cette boulangerie. Voilà bien longtemps que nous n’avons pas eu le plaisir de gouter à de telles viennoiseries… Ici Morgan est en train de montrer à la vendeuse ce qu’il souhaite acheter. Pour 0,25euros, on peut se faire ce petit plaisir au Vietnam.
Portrait de Tuân, un des enfants de la première famille qui nous a accueillis au Vietnam. Un accueil magique de leur part. Assez en tous cas pour faire taire les à priori que l’on avait entendu avant d’arriver et que nos premières observations avaient confirmées. Ouf, il y a des gens au sourire gratuit et sincère dans ce pays aussi ! Ils nous laissent mettre nos hamacs dans leur restaurant pour la nuit, n’y voyant aucun inconvénient.
La route Hô Chi Minh nous donne du fil à retordre. Cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas évolué en montagne (depuis l’Alaska). Mais la grimpette se passe bien sur cette route assez peu empruntée par le gros trafic. Nous roulons côte à côte et discutons comme nous aimons le faire, malgré l’effort à fournir.
Le Vietnam compte environ 90 million d’habitants. Le riz est, comme bien souvent en Asie, l’ingrédient de base pour l’alimentation des populations.
Les rizières nécessitent énormément d’eau pour permettre la croissance du riz et l’exploitation de celui-ci ne peut se faire quasiment qu’à la main ou à l’aide d’animaux, mais sans machine à cause de son environnement marécageux.
Après une grosse journée de vélo, nous sommes arrêtés sur le bord de la route par un grand-père qui semble apprécier notre passage à vélo. Il nous invite alors chez lui pour fêter avec sa famille et ses amis le mariage de son petit fils qui a eu lieu 2 semaines auparavant. Instant mémorable que de se retrouver accueilli ainsi devant un véritable festin et surtout de pouvoir le partager avec des personnes vraiment sympathique.
Installés à la table des jeunes, choyés et servis de façon remarquable, nous sortons de là rassasiés.
Au cours de cette cérémonie, qu’ils appellent « bâssi », nous avons vraiment pu échanger et communiquer avec ces Vietnamiens. Il est fort intéressant de pouvoir vivre les coutumes et traditions au cœur d’une famille viêt.
Certes, quelques bières offertes généreusement ont permis de rompre la glace plus facilement.
Après le festin nous sommes invités à dormir chez Mérica.
Il habite dans l’entrepôt où il travaille et scie des planches de bois. Le petit cube en bois que l’on aperçoit en haut à gauche, accroché au plafond, est bel et bien sa chambre. La lueur bleue, elle, indique qu’il est en train de regarder la télévision.
Cette nuit là, nous dormons par terre, au milieu du stock de bois.
Quelle ne fût pas notre surprise de voir débarquer au beau milieu de la nuit un camion avec des dizaines d’ouvriers venus charger tout le stock de bois. 2 heures et un amas de poussière plus tard, tout avait disparu…
Devant un bon café, (le meilleur du monde selon Brian ; un de leurs secrets : une dose de lait concentré sucré à la place du sucre habituel) nous échangeons sur nos vies respectives. La communication reste malgré tout assez difficile car le langage des signes n’est pas du tout le même dans cette région du monde. Par exemple pour dire « oui » il faut lever le menton seulement. Tandis que pour dire « non » vous devez lever la main et la secouer comme dans la chansons « Ainsi font font font les petites marionnettes ». Avec un peu de patience et surtout l’aide de Mérica qui connaît quelques mots en anglais, nous réussissons tout de même à dialoguer un bon moment.
Arrêter l’équipe durant l’effort pour réaliser ces clichés n’est pas facile. Mais quand nous arrivons à nous motiver, cela en vaut vraiment la peine. Ces images nous aideront à nous souvenir de ces moments hors du temps, entre amis, de l’autre côté du monde.
Dans ce voyage, nous avons souvent été interpellé par le contraste qu’il peut y avoir entre le confort un peu précaire des habitations et la présence des dernières technologies. Par exemple, ici au milieu de nulle part, cet homme utilise son téléphone portable et sa tenue est « tendance ». La femme tire sa charrette dans une tenue tout aussi soignée. Parfois, dans les maisons délabrées, nous apercevons des beaux écrans plats tandis que l’eau courante n’est pas installée. Bienvenue dans le ruralisme du XXIème siècle !
Les rizières en exploitation, offrent un spectacle et un décor époustouflant. Les couleurs, leurs structures et géométries sont de toute beauté. En pleine saison, tout sera vert !
A noter que le vert fluo n’est pas un effet donné par la photo. C’est la couleur réelle que nous observions sur le terrain.
La bonne humeur et la joie sont contagieuses. Regardez cet homme et jugez vous même. Sa vie est certainement rude, il travaille dur, s’occupe de sa famille et vit dans un confort que nous définirions comme précaire. Son assurance maladie est sa descendance ; comme abonnement canal satellite il a le ciel étoilé ; et en guise de grosse cylindrée il porte une paire de sandale en cuir. D’après nous, il est sincèrement heureux. Ce genre de rencontres nous rappelle ce que nous avions entendu lors de notre passage en Afrique : « La dépression, c’est une maladie de blanc ».
Chaque jour, parce que nous faisons ce voyage sans hôtels ni auberges, nous ne savons pas où nous allons passer la nuit. Ce sont les rencontres qui dessinent notre avenir proche. Voici un léger aperçu de comment Solidream partage et vit le quotidien des personnes que nous rencontrons sur notre route. Ce soir là après le repas, nous installons, dans le salon/salle à manger de nos hôtes, nos hamacs pour passer la nuit. Tandis qu’ils regardent encore la télévision, nous nous endormons en lisant quelques lignes…
Pourquoi est-ce que ces gens acceptent-ils aussi facilement d’avoir 4 inconnus chez eux pour la nuit ? Le matin, juste avant de reprendre la route, nous leur offrons une petite photo de notre périple. Le mari est ravi et il insiste pour nous offrir le petit déjeuner… Comment ne pas être gêné devant tant de générosité et d’hospitalité ?
Siphay décrit : « L’effort est parfois long dans ces ascensions qui paraissent interminables. Mais plus on est haut et plus le décor en vaut la peine. Dans ces moments, j’essaie d’être ailleurs en rêvassant et en pensant à de bonnes choses. »
Ces couleurs surprenantes sont une belle surprise dans cette partie du Vietnam car nous ne trouvions que peu d’informations sur les choses à voir dans le coin.
Ceci nous confirme, encore une fois, qu’il existe bien des endroits extraordinaires qui ne sont pas connus des guides touristiques.
Enfin la descente tant attendue ! Nous la savourons de différentes manières. Soit en se laissant aller avec l’élan, soit en dévalant le plus vite possible, en faisant chauffer la gomme, en se doublant les uns les autres, pour plus de sensations fortes… A nous de choisir ☺
Voilà le décor que nous côtoyons durant quelques jours sur cette route mythique « Hô Chi Minh ». Le trafic y est rare, nous avons croisé une dizaine de motos et pas une seule voiture ni camion sur cette portion de 2 jours. C’est un régal.
Nous adorons être dans cet environnement ou l’eau de source coule pour nous rafraîchir et nous désaltérer. Ca en surprend certains, mais l’eau de la montagne est bonne à boire ! D’où vient l’eau minérale au départ ? Il faut seulement s’assurer qu’il n’y ait aucun village ni aucun pâturage en amont et il ne devrait pas y avoir de mauvaises surprises.
Nous ne saurions dire combien de fois nous avons aperçu des petits sur leur bicyclette de taille adulte, arrivant tout juste à pédaler durant de longues distances parfois et se rattrapant en catastrophe lorsqu’il faut arrêter la machine. Ils n’ont pas peur non plus de trimbaler leur camardes sur leur porte bagages dans ces conditions !
Portrait d’un ancien. Son visage inspire la sérénité, c’est certain. La bière, comme dans tous les pays du monde que nous ayons traversé, sait se faire apprécier. Ici, c’est la « Huda » la boisson nationale !
Le soir nous nous régalons de nouilles, soupes ou encore de plats de riz au poulet. Avec 4 euros par jour nous pouvons manger correctement, cela nous change bien de l'Australie par exemple...
Nous passons bon nombre de nos soirées chez les gens et assistons aux tâches ménagères. Parfois nous provoquons quelques fous rires lorsque nous voulons aider à débarrasser car les invités ne sont pas censés prêter mains forte aux hôtes. Donc ce soir là nous nous contentons de photographier les jeunes filles en train de faire la vaisselle au milieu de la salle à manger.
C’est un travail difficile que de cultiver le riz sous ces chaleurs. Les femmes se couvrent, elles n’aiment pas trop s’exposer au soleil. Le « chapeau chinois » aide pour beaucoup dans cette mission.
Une bouse de vache nous fait obstacle en plein sur la trajectoire idéale dans cette courbe ! Dommage, nous étions à deux doigts de faire toucher nos sacoches avant au sol ☺
Enormément de conducteurs portent ces masques. A la base pour se protéger des sorties d’échappement et de la poussière sur la route, cela est devenu la grande mode. Il y en a pour tous les styles, coloré, à fleurs ou encore « Bad boy ». Une autre chose qui nous interpelle, c’est cette mode contraire à notre notion de l’esthétique. Être une personne matte de peau est ici un signe de pauvreté car ce sont les ouvriers ou les paysans qui cultivent leurs champs et passent leur temps au soleil ! De plus, l’attractivité de l’image occidentale les incitent à être le plus blanc possible. Par conséquent une majorité des femmes se cachent automatiquement le visage dès qu’elles s’exposent au soleil. Tandis que chez nous, dans notre culture, le bronzage est un signe de bien être, de beauté et aussi parfois de richesse.
Vue du hamac au réveil après une nuit de bivouac. Dans les montagnes, les nuits sont fraîches. Nous hésitions à prendre nos duvets chauds afin d’économiser du poids supplémentaire, mais nous avons bien fait de les garder. Même si les températures sont chaudes en milieu de journée, nous sommes très bien le matin au fond de nos sacs de couchages. En effet, il faut savoir qu’en hamac nous sommes beaucoup plus sensibles au froid du fait que l’air frais passe en dessous de nous.
Réveil. Photo prise en HDR (High Dynamic Range). Le procédé consiste à créer une image avec plusieurs photos prises à des expositions différentes. Normalement, cette manipulation permet de rendre les détails d'une scène de l'ombre la plus obscure jusqu'aux zones les plus éclairées. Et cela n'est pas possible avec une photo normale. On peut aussi utiliser la manipulation pour faire parler un grain de folie artistique, comme cette image.
Il y a des instants où l’on ne se comprend pas du tout avec les locaux. Mais le cœur y est, la rigolade et le sourire aussi sous ces couvre-chefs. Aucune dent ne manque à l’appel.
Brian : « Chaque jour, j’écris. Parfois beaucoup selon les copains, qui eux écrivent moins. Pour moi c’est un moyen de ne pas oublier tous les petits événements qui font nos journées si remplies. J’en profite également pour marquer mes impressions, bonnes ou mauvaises, car je ne voudrais pas qu’elles partent aux oubliettes. Cela m’aide aussi à prendre du recul sur les choses et mieux apprécier les instants de ce voyage unique.