L’éléphant est l’animal mascotte du Laos. Ce pays autrefois surnommé le « pays du million d’éléphants » n’en compte plus qu’un millier, parmi lesquels environ 470 sont domestiques et le reste sauvages. L'éléphant est symbole de fertilité, de puissance, de sagesse et de sacralité dans de nombreux pays. On retrouve dans l'imagerie populaire et religieuse d'Asie l'éléphant sous de très nombreuses formes et ses représentations sont innombrables...
Scène classique en fin de journée sur les bords de route aux abords des villages. Ici trois jeunes filles d’une dizaine d’années, totalement autonomes, reviennent de la rivière où elles ont pu se laver à l’eau fraîche ainsi que faire une petite lessive.
Les premiers tours de roues au Laos sont pénibles pour Etienne. Il enchaîne les crevaisons. Il faut dire que ses pneus ont de l’âge : après un an passé avec Solidream.
Et comme à chaque fois nous attisons la curiosité de certains qui se demandent ce que ces « Falengs » font là.
Il est déjà 21 h et les moines ont un rythme de vie très strict, se lèvent très tôt, méditent et prient de longues heures le jour durant. C’est donc le moment de rentrer au « Wat » temple … Sur le haut de la photographie, on aperçoit un maître bouddhiste guettant ces jeunes élèves, même si l’heure n’est pas la première des priorité au Laos, celui-ci serait t-il un peu en retard ?
Les anciens sont respectés et pris en charge par leur famille quand ils sont trop vieux pour travailler. Et pourtant nous avons vus des vieillards porter de lourdes charges sur leur dos ou encore des grands-mères en train de faire leurs récoltes dans les champs. Ici la retraite ça n’existe pas et les gens ne semblent pas s’en plaindre, ils vous regarderont toujours avec le sourire sincère jusqu’aux oreilles !
Depuis plus de 30 mois nous essayons de réduire nos dépenses au minimum. Pour cela nous voyageons à vélo, évitons systématiquement les hôtels, n’achetons jamais d’eau minérale, restons loin des circuits touristiques, cuisinons nous-même dans les pays les plus chers et faisons durer nos équipements jusqu’à leur dernier souffle.
A Luang Prabang nous avons réceptionné une jante neuve car la roue arrière de Morgan était fendue au niveau de la valve depuis plusieurs semaines déjà. Il rayonne donc sa nouvelle jante en utilisant ses anciens rayons, les mêmes depuis plus de 40 000km… Il est généralement conseillé de mettre des rayons neufs mais depuis 30 mois nous optons toujours pour la réutilisation de nos vieux rayons et cela n’a jamais posé de problèmes.
Cette paire de claquettes a appuyé sur les pédales pendant quelques milliers de kilomètres et cela laisse des traces… avec le temps les pédales en fer découpent nos semelles et notre rafistolage ne permet pas de les sauver pour bien longtemps… Il est temps d’investir dans une nouvelle paire.
L’éléphant est utilisé au Laos pour la destruction de son propre habitat. En effet, on utilise les éléphants pour le débardage des forêts, c’est-à-dire que l’animal est attelé à de lourdes grumes de bois qu’il doit traîner sur de longues distances pour qu’ensuite des camions viennent charger le bois.
Nous voilà tous réunis pour cette cérémonie, avec les familles et amis de la SolidTeam (34 personnes). Les prières terminées, places au festivités sur fond musical et chant typique laotien. Chansy, la mère de Siphay, ouvre la danse en montrant les gestes traditionnels. Un moment que nous avions préparé depuis plus d’un an et que nous savourons enfin. Près de nos proches, le bonheur règne !
Une des nombreuses chutes d’eau aux alentours de Luang Prabang. Nul doute qu’avec de si jolies merveilles cet endroit du Laos attire autant de touristes !
La photo finale avant le départ d’Etienne de l’aéroport de Luang Prabang vers la France. Un semblant de sérieux pour la photo mais l’esprit Solidream reste jusqu’au bout : une bonne marrade malgré l’émotion de voir partir notre frère d’aventure qui a décidé de s’envoler vers de nouveaux cieux dans notre pays natal. Etienne nous manquera, c’est certain ! Surtout face au vent, nous ne pourrons plus nous planquer derrière ses 2 mètres ☺
Aller, on se revoit « tout à l’heure » dans moins de 6 mois !
Sabaïdee ! Vous entendrez ce son crié de tous les côtés de la route, des fois nous cherchons même les petites têtes qui hurlent ce mot qui veut dire bonjour. Littéralement, nous avons dû l’entendre des milliers de fois, à chaque fois accompagné d’un sourire. Impossible de se lasser de l’accueil des laotiens, surtout celui des plus jeunes.
Le climat tropical chaud et humide du Laos et le relief ardu de la route qui relie Vientiane à Luang Prabang nous donnent un peu de fil à retordre. Ici, Brian s’offre une pause après une montée bien rude sous un soleil de plomb. Brian : « Ça nous arrive peu mais ça arrive quand même de pousser l’effort à la limite de la fringale, ce moment où la faim vous rattrape et vous ne pouvez plus avancer. Avec la chaleur ce jour-là, je n’étais vraiment pas loin… »
Le « maroud » est la personne qui s’occupe des éléphants. Au Laos il existe principalement 2 endroits où sont préservés les éléphants : à Sayabouly dans le nord-ouest du pays et à Champassak au sud-ouest. ElefantAsia, une ONG tenue par des français, officie principalement dans les réserves d’éléphants dans ces deux endroits. En particulier, un propriétaire d’une éléphante enceinte peut venir à leur centre de conservation pour mettre bas et ainsi bénéficier d’un emploi de 2 ans au sein du centre, période nécessaire à l’allaitement du nouveau-né. C’est une façon socialement intelligente de préserver l’espèce, étant donné que leur habitat sauvage se réduit d’année en année.
Vientiane. Nous voilà enfin dans une grande ville laotienne après 800 kilomètres depuis le Vietnam. Pour une superficie de prêt de la moitié de la France on ne compte que 2 grandes villes et guère plus de 6,5 millions d’habitants. État voisin de la Chine, la majorité des produits viennent de là-bas. Il est donc difficile de ne pas tomber sur de parfaites contrefaçons, pour les vêtements, les nouveautés électroniques, mais aussi les équipements sportifs. Sur cette image ce sont des vélos « fixie » made in china. De parfaites copies des modèles très tendances à San Francisco par exemple. Mais malheureusement leur durée de vie est courte et ils ne brilleront pas longtemps… De même que la télévision, ces produits font vivre certain jeunes laotiens dans un monde d’illusion où les besoins qu’ils se créent ne correspondent pas à ceux de leur société ni de leur culture.
La rivière Nam Khan rejoint le grand fleuve mythique du Mékong (Appelé Nam Khong ici). Nous avons été étonnés depuis que nous roulons le long de ce fleuve de voir plusieurs potagers aménagés sur ces abords durant la période sèche. Une bonne manière de compenser le manque d’eau venant des montagnes qui sert, à la bonne saison, à irriguer les cultures (en particulier les rizières).
D’innombrables habitations de fortunes sont aussi installées sur les rives, construites pour seulement quelques mois, jusqu’à ce que le niveau du fleuve remonte.
En mars 2012 nous rencontrions Paloma à San Francisco où elle poursuivait ses études dans le cinéma. C’est avec elle et son amie Clémence que nous partageons quelques soirées, découvrons la cuisine Thaï et discutons de voyages… Elles nous accompagneront même en vélo pour les premiers kilomètres à la sortie de San Francisco.
Un an après, Paloma nous rejoint à Luang Prabang pour ses vacances et découvre le Laos avec un regard curieux et la volonté d’en voir toujours plus. Des petits repas dans les marchés locaux aux ballades dans la jungle en passant par les rencontres avec les autochtones, elle est à l’aise partout.
Aussi, l’artiste qui vit en elle a toujours son appareil photo reflex argentique autour du coup et réalise de superbes photos : jugez vous même : http://palombe.viewbook.com/album/sabaidee-laos?p=1#1
Carole est une très bonne amie à nous. Cela faisait plus de 30 mois que nous ne l’avions pas vue et c’est à Luang Prabang, tout comme Paloma, qu’elle décide de nous rendre visite. Quelle joie de se retrouver de l’autre côté de la terre. Tandis que nous roulions sur les différents continents, Carole et son copain Guillaume, tous deux en école d’ingénieur avec Morgan, ont bossé en Tunisie puis se sont retrouvés récemment mutés à Lille… C’était donc l’occasion rêvée pour Carole de revenir recharger les batteries au soleil ☺
Une autre vue de Luang Prabang. Ce pont en bambou relie la péninsule à la zone nord de la ville. En premier plan les moines qui utilisent leur parapluie comme parasol. Au fond on aperçoit les montagnes que nous avons traversé avant d’arriver dans cette ville. Ce sont ces barrières naturelles qui ont protégé la cité des envahisseurs pendant de nombreuses années et qui ont permis à Luang Prabang de conserver son aspect originel.
Au petit matin, nous sortons de la forêt dans laquelle nous avions mis nos hamacs pour dormir. Nous croisons les moines qui partent pour leur quête quotidienne vers le village le plus proche tandis que nous prenons la route vers le nord.
Ici aussi au Laos le sourire est de mise, comme un peu partout en Asie du sud-est (avec un bémol pour les villes du Vietnam tout de même). Les enfants sont curieux et amusés de nous voir passer avec nos vélos surchargés. Quand nous leur proposons de prendre la pause avec nous, ils hésitent d’abord puis se prêtent au jeu. Puis, les présentations faites, ils nous emmènent à pied voir le Mékong situé juste derrière le temple et nous expliquent que de l’autre côté de la rive il y a la Thaïlande. Un moment de partage mémorable !
Siphay est venu faire réparer sa selle chez ce mécanicien. C’est toujours un spectacle de rentrer dans ces garages du fin fond du monde et d’y découvrir une ambiance, une décoration et souvent un bordel semblable d’un pays à l’autre. C’est sur deux bouts de ferrailles posés au sol que ses soudures seront magnifiquement effectuées. Après 20 minutes de travail, cela coûtera la modique somme de 2€.
Il y a quelques années il était commun de voir les gens se déplacer à vélo mais aujourd’hui les scooters et mobylettes sont venus mettre les bicyclettes sur le banc de touche. On peut quand même compter sur d’irréductibles laotiennes pour rentrer du marché à vélo, en silence et sans gaz d’échappement.
Le tissage de la soie à la main reste une activité très rare de nos jours. C’est tout à fait fascinant de voir ces femmes tisser une écharpe avec une minutie et une dextérité impressionnante. En fonction de la qualité demandée, cela peut prendre entre une demi-journée et plusieurs jours pour fabriquer une seule pièce ! Un savoir-faire unique que nous espérons ne pas voir disparaître, comme cela se passe chez nous en France…
La soupe du matin, c’est notre petit déj’ local à la laotienne. Ça s’appelle un « feu » et c’est super bon : soupe de nouilles avec petits légumes verts frais (salade, menthe et autres feuilles), parfois un œuf cru, dans un bouillon que l’on peut accompagner de sauce de poisson (nam pâa) et/ou sauce soja.
Non loin de Vang Vieng. Nous voilà de nouveau à évoluer dans des montagnes splendides. Prendre de la hauteur à vélo vous fait certes suer, mais c’est ce qui fait qu’on apprécie la vue à sa juste valeur. Quand, en plus, le tout se passe au coucher du soleil, alors les couleurs s’en mêlent et le spectacle commence !
La grande sœur veille sur son petit frère. Le petit était allongé sur le trottoir, sur une couette à l’abri d’une moustiquaire, où il s’endormait tandis que sa mère vendait ses produits au marché de nuit. Puis, peut être réveillés par un vilain cauchemar, sa sœur est venue le prendre dans ses bras pour le consoler.
A peine arrivés à Luang Prabang et nous voilà jetés sur nos ordinateurs. C’est le côté caché de Solidream : nous nous transformons parfois en une bande de « geeks » capables de passer plusieurs jours complets sur nos écrans. Et oui, les photos, l’édition des films et autres articles ne viennent pas sans effort. Ici nous préparons la suite du trajet en Chine, répondons aux 78 mails non lus, préparons les prochaines photos, attendons que l’upload des photos se termine, faisons de même avec la dernière vidéo, attendons que l’upload se termine encore, rédigeons les sous-titres en anglais et espagnol, re-répondons aux 15 mails non lus qui sont arrivés entre temps, trouvons 5 minutes pour envoyer un mail à nos mères qui s’inquiètent et, parfois, trouvons le temps d’envoyer un mail aux amis ! Nous ne nous plaignons pas, nous vivons de ce que nous aimons faire, mais le travail est parfois intense aussi.
Luang Prabang fut la capitale royale du XIVe siècle à 1946. Mais c’est aussi un des très hauts symboles du bouddhisme en Asie, avec encore aujourd’hui une population très fervente et pratiquante. Une dizaine de temples occupent près d'un tiers de la surface de la ville. Les moines vêtus de la robe safran se comptent par milliers sur place et cette cité mystique est classée patrimoine mondial de l'UNESCO pour sa culture.
Probablement restée de l’occupation française, la pétanque est une activité pratiquée dans de très nombreux endroits du pays. Etienne, en bon gars du sud, en profite pour montrer que nous sommes toujours les maîtres du jeu ! Dans la bonne humeur, bien entendu, comme le veut la bonne pratique de ce sport.
Les 5 sports les plus populaires au Laos : « kataw » parfois appelé kick volley-ball, le Badminton, la « petang » la pétanque, le football et… le combat de coq.
L’avenir semble radieux pour le tourisme dans le pays. En effet, si vous voyagez au Laos, vous constaterez vite que les parents encouragent leurs enfants, dès le plus jeune âge, à saluer les étrangers qu’ils reconnaissent de loin, de très loin même. Parfois ils prennent la main de l’enfant et la secoue en chuchotant à l’oreille de leur petit « Hello » ou « Sabaïdee ». Est-ce qu’on éduque nos jeunes de cette manière ? Il y a peut être à apprendre de ces parents là…
Vientiane est la capitale du Laos. Son passé colonial, surtout influencé par les français avant et pendant la guerre d’Indochine, lui prête un aspect supplémentaire de son architecture traditionnelle laotienne : les maisons coloniales se mêlent aux temples bouddhistes et les monuments sont des deux natures. Dédié à la mémoire des soldats laotiens morts pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre d'indépendance vis-à-vis de la France en 1949, le Patuxai « Porte de la Victoire », est l’arc de triomphe revisité par le style laotien.
Impossible de passer par Luang Prabang sans profiter d’un coucher de soleil sur le Mékong. Les bateaux passent et repassent doucement, l’air est chaud, un petit verre frais à la main, l’atmosphère de la ville est tranquille.
Siphay explique : « Voilà ce qui a marqué mon enfance, les photos et les récits de mon grand-père laotien avec ses histoires en période de guerre, ces images d’enfants s’occupant des buffles, la vie autour du Mékong, les voyages sur ce fleuve, ou encore ‘Si tu tombes dans l’eau, ne te bâts pas contre le courant car tu te fatigueras avant d’atteindre le bord et coulera. Cherches plutôt quelque chose qui flotte auquel t’accrocher et te porter jusqu’à la rive…’ »
Jean-Marc, sa femme Danni et Yannick nous ont fait découvrir les soirées de Luang Prabang à leurs manières. Très généreux avec nous, Yannick n’a pas lésiné sur les moyens pour nous faire passer de bons moments. Vin rouge et fromage étaient au rendez-vous ! Jean-Marc a ajouté un grain de folie qui nous a tous bien fait rigoler et a largement contribué à nous faire profiter de ces derniers instants avant de reprendre la route. Sans oublier l’agréable compagnie de Suzy d’origine Américaine, de Mali, Loc, Sayssi et Louise, 4 charmantes laotiennes venues de Vientiane pour passer le w-e entre amis.
Le plaisir de se promener dans les petites ruelles de la ville, de voir, d’entendre et de sentir le pays. Pour ces femmes c’est le quotidien, pour nous c’est l’émerveillement.
Nouvelle technique de pêche que nous ne connaissions pas. Nous n’avons pas réussi à nous renseigner sur ce que pêchaient ces femmes mais la technique est plutôt efficace car à chaque coup ou presque elles ramassent quelque chose, le tout dans un grand art.
La quête matinale des bonzes est devenue une attraction touristique majeure. Cependant, lorsque les touristes n’en connaissent pas les coutumes, leurs maladresses peuvent perturber cette cérémonie. Souvent bruyants, les voyageurs en arrivent même à se chamailler pour prendre place et faire leurs offrandes ! Vous noterez que nous avons pris soin de faire nos photos avec un téléobjectif zoom afin de ne pas gêner la cérémonie et dans le respect des coutumes locales.
Jean-Marc, sa femme Danni et Yannick nous ont fait découvrir les soirées de Luang Prabang à leurs manières. Très généreux avec nous, Yannick n’a pas lésiné sur les moyens pour nous faire passer de bons moments. Vin rouge et fromage étaient au rendez-vous ! Jean-Marc a ajouté un grain de folie qui nous a tous bien fait rigoler et a largement contribué à nous faire profiter de ces derniers instants avant de reprendre la route. Sans oublier l’agréable compagnie de Suzy d’origine Américaine, de Mali, Loc, Sayssi et Louise, 4 charmantes laotiennes venues de Vientiane pour passer le w-e entre amis.
Vientiane. Nous voilà enfin dans une grande ville laotienne après 800 kilomètres depuis le Vietnam. Pour une superficie de prêt de la moitié de la France on ne compte que 2 grandes villes et guère plus de 6,5 millions d’habitants. État voisin de la Chine, la majorité des produits viennent de là-bas. Il est donc difficile de ne pas tomber sur de parfaites contrefaçons, pour les vêtements, les nouveautés électroniques, mais aussi les équipements sportifs. Sur cette image ce sont des vélos « fixie » made in china. De parfaites copies des modèles très tendances à San Francisco par exemple. Mais malheureusement leur durée de vie est courte et ils ne brilleront pas longtemps… De même que la télévision, ces produits font vivre certain jeunes laotiens dans un monde d’illusion où les besoins qu’ils se créent ne correspondent pas à ceux de leur société ni de leur culture.
Probablement restée de l’occupation française, la pétanque est une activité pratiquée dans de très nombreux endroits du pays. Etienne, en bon gars du sud, en profite pour montrer que nous sommes toujours les maîtres du jeu ! Dans la bonne humeur, bien entendu, comme le veut la bonne pratique de ce sport.
Les 5 sports les plus populaires au Laos : « kataw » parfois appelé kick volley-ball, le Badminton, la « petang » la pétanque, le football et… le combat de coq.
Un « baci » entre « falengs ». Cette fête a été organisée initialement par Souk, le grand-père de Siphay, pour célébrer la réunion de toute sa famille à Luang Prabang. Une vingtaine de personnes de la famille de Siphay avaient fait le déplacement, les parents de Morgan, Brian et Etienne ainsi que quelques amis. Des anciens, amis de Souk, sont venus pour initier tout ce beau monde venu de France à la tradition bouddhiste la plus connue, dont le but est de réunir les bons esprits autour d’une personne, en l’occurrence ici Souk.
Souk, le grand-père de Siphay.
Siphay raconte : "Depuis plus d'un an nous essayions d'organiser un rendez-vous avec toute ma famille aux origines laotiennes. Ce fut un succès et surtout un grand moment pour tout le monde, car presque tous ont pu se rendre disponibles. Mes oncles qui n'avaient pas mis les pieds sur place depuis un moment et mes cousins qui connaissaient mais n'avaient jamais eu l'occasion de s'y rendre. Même le Grand-père avec ses problèmes de santé a fait le déplacement et ceci l'a d'ailleurs requinqué ! Nous avons tous pu revoir une grande partie de la famille toujours sur place. Luang Prabang est une étape inoubliable pour moi et pour mes proches je l'espère."
Encore un vertigineux cueilleur de fruit. À plus de 15 mètres de haut, aidé de simples gros clous en guise de marches le long du tronc, cette homme singe restera plus d’une heure en haut de son perchoir, d’où il décrochera des centaines de fruits avec sa longue perche. C’est surtout quand il descend que l’on peut voir le danger de cette pratique, car même avec l ‘expérience, il prend son temps et se montre clairement plus serein une fois les pieds au sol.
Le Tak Bat
C’est l’expression profonde de la générosité, une vertu cardinale pour le peuple lao et une source particulière de mérites religieux pour les fidèles bouddhistes. Ce rite constitue probablement le lien le plus étroit entre les laïcs et les moines. Il est toujours pratiqué avec une profonde conscience de sa beauté, avec ferveur, concentration, sérieux et une grande implication. La plupart des bouddhistes de Luang Prabang font cette offrande chaque matin. Tôt le matin, on prépare dans ce but du riz cuit le jour même. Les fidèles se mettent à genoux, pieds nus par humilité sur une natte et attendent la file des bonzes (moines). Ils déposent rapidement en silence et les yeux baissés un peu de riz dans le bol à aumône de ces derniers. Plus rarement gâteaux et fruits sont offerts. Les fidèles accomplissent avec joie cet acte généreux dont les bienfaits rejailliront sur eux-mêmes, sur leurs proches en vie ou disparus et sur tous les êtres vivants. De leur côté les bonzes méditent sur l’impermanence et sur le sens de ces offrandes qui symbolise leur pauvreté, leur humilité et leur dépendance volontaire de la communauté des laïcs pour leurs besoins matériels. De retour à la pagode, les bonzes partageront ce riz, accompagné de plats apportés par les fidèles. Ils prendront ce premier repas de la journée en silence. (source : http://www.apsaraventure.com/)
Jean-Marc a marqué notre passage à Luang Prabang. Il faudrait plusieurs vies pour pouvoir écouter toute son histoire. En bref, tout à commencé par un voyage en sac à dos en Inde où, tout juste âgé de 20ans, il se fait rapatrier en France après moins de 48h dans le pays… pour une raison hilarante que lui seul peut raconter. Il retourne vite en Asie où il s’installe finalement. Rapidement il loue des chambres pour les backpackers dans les îles thaïlandaise, vend des noix de cocos et monte des affaires pour les premiers touristes occidentaux dans la région. Un jour il rencontre un artiste italien qui lui propose d’essayer de faire un premier dessin. Curieux et toujours partant pour de nouvelles expériences Jean-Marc prend le pinceau avec ses mains de novice et dessine, sous les conseils de son ami, un vase et une pomme en recopiant le modèle situé à droite du tableau… L’Artiste est né, une superbe carrière s’ouvre à lui, jugez vous même : http://www.tribangha.com/index.html
Entre temps il a aussi écrit deux livres inspirés de sa vie dans le Sud de la Thaïlande : « Comme le manque du tigre » Tomes 1 et 2.